A mon âge avancé, trois soirs de suite en festival, c'est épuisant, surtout quand ça se termine un peu plus tard chaque soir... Pour le troisième soir du Paris Popfest, vous aurez donc droit à un speed reviewing...
Pour raisons personnelles, j'arrive trop tard pour voir Mystic Village, sans grand regret vu que je n'ai jamais été fan des Sea Urchins, et juste à temps pour voir les derniers titres de The Cannanes (dommage, pas sûr de les revoir un jour à Paris) qui nous prouvent que l'indie-pop n'est pas une question d'âge mais d'état d'esprit. Rafraîchissant. Très très rafraîchissant. Les français de EggS qui prennent la suite me font avec leur garage-pop la même sensation que la plupart des groupes Howlin Banana : c'est pro, efficace, hyper bien foutu mais pour une raison inconnue, je ne suis pas très client. De toute façon, c'est pour Swansea Sound que je suis là, pour voir, enfin, au bout de 30 ans, un groupe d'Amelia Fletcher (Talulah Gosh, Heavenly, Tender Trap, Marine Research, the Catenary Wires...) sur scène. Et par un de ses nœuds que fait la vie, c'est avec celui où elle chante le moins, puisque c'est son vieux complice Hue Williams (The Pooh Sticks), qui tient ici le lead (mais elle chante quand même beaucoup). Ceci dit celui-ci est un sacré showman, avec beaucoup de présence et de bagou, et les deux compères se cessent de se répondre dans une bonne humeur très communicative. Le groupe va joueur la quasi intégralité du nouvel album Twentieth Century qui est sans doute beaucoup plus varié musicalement mais un peu moins immédiat que son prédécesseur Live At The Rum Puncheon. 40 ans de pop indé sont ainsi passés à la moulinette, aussi bien mélodiquement que lyriquement avec des textes, sans doute moins caustiques, mais plus amoureusement nostalgiques. On passe un super moment et quand tout cela se termine au bout de la nuit, on ne peut que dire : merci le Popfest, et à l'année prochaine !
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