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Basement Revolver - Heavy Eyes

 

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Label : Sonic Unyon

Sortie : 24/08/18

Format : CD / LP / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

Deuxième de mes six albums préférés de 2018 dont je ne me décide à parler qu'en 2019, Heavy Eyes aura sans doute été à la fois l'album que j'aurai le plus attendu en 2018 et celui dont la sortie m'aura le plus inquiété...

 

Flashback : printemps 2016, un morceau envoyé sur ma BAL numérique me happe et ne me lâche plus. Pourquoi celui-là parmi tant d'autres reçus chaque jour ? Pourquoi n'ai-je pas effacé ce mail après une lecture en diagonale comme des centaines d'autres ? Quelques semaines plus tard, les autres titres du premier EP de Basement Revolver arrivent et m'amènent un écrire un billet dithyrambique...

 

Une année plus tard, Agatha le deuxième EP du groupe, bien que de très bonne facture, ne comblera pas tout à fait l'immense attente que le trio canadien aura fait naître en moi. Alors forcément l'arrivée d'un premier album provoqua autant de crainte que d'enthousiasme, d'espoirs fous que d'inquiétude. Et soyons clair, dès la première écoute de Heavy Eyes j'ai su qu'il figurerait très haut dans la liste que je ne publie plus de mes albums de l'année. Ce qui n'empêchait pas une petite pointe de déception.

 

Et cela d'abord parce qu'entre les titres déjà présents sur les deux EPs (deux sur chaque) et ceux ayant bénéficié d'une vidéo pour annoncer l'album, il n'y avait finalement qu'une petite moitié de nouveautés parmi les 12 titres de Heavy Eyes. Ensuite parce que le trio semble avoir choisi un son plus rock, lourd et brutal qu'auparavant, éloignant immédiatement les comparaisons avec Alvvays beaucoup entendues au début.

 

Alors plus de six mois plus tard, quel est le bilan de cet album que j'ai tant attendu ? Il me faut bien reconnaître qu'il ne pouvait se passer de titres de l'importance de 'Johnny', 'Words' ou 'Tree Trunks', parfaitement intégrés et qu'on prend un plaisir immense à retrouver. Et que si le groupe s'est un peu départi d'une certaine douceur dont il faisait preuve au début, ce son un peu rêche et gris habille parfaitement ces subtiles mélodies au goût amer de la tristesse et de la mélancolie, portées par le chant ultra-sensible de Chrisy Hurn.

 

Au final, que dire d'autre que cet excellent album contient avec 'Johnny' une des rares (si ce n'est la seule pour l'instant) chansons des années 2010 à figurer dans mon hypothétique top20 de tous les temps et que les onze autres titres ne souffrent pas de la comparaison.

 

 

 

lyle

 

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