Miniatures - Jessamines
Label : Saint Marie Sortie : 06/10/17 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Je vais être honnête avec vous, mes chers lecteurs, choisir mes 10 albums préférés de 2017 dont je n'avais pas parlé dans l'année ne fut pas vraiment une science exacte. Une fois mis de côté le seul indiscutable et les trois ou quatre évidences, il me restait une bonne vingtaine de très bons disques dont un éventuel classement changerait tous les jours. J'ai alors cherché à faire un mix représentatif mélangeant les genres, les nouveaux et les anciens...
Du coup il me fallait garder un seul album de dream-pop / shoegaze dans une année qui fut encore très riche dans le genre, en particulier grâce aux labels Cub ac30 et Saint Marie. Ce aurait pu être Whimsical, Taffy, Fever Dream, Misty Coast, Crash City Saints, Seasurfer, tous des albums hautement recommandables. Ce sera donc Miniatures... Pourquoi le trio australien plutôt qu'un autre ? Outre le fait que c'est un des plus récents et donc le plus frais dans ma mémoire, j'ai beaucoup aimé certaines de ses qualités...
Si l'introduction toute en nappes de guitares lumineuses de 'Try' qui ouvre Jessamines ne laisse que peu de place aux doutes sur le genre de l'album, elle annonce aussi ce qui va en faire sa force : l'utilisation différente d'une esthétique traditionnelle pour proposer quelque chose de frais qui sort de l'immense masse des productions actuelles. Oui, il y a tous les effets dont on nous gave depuis des années, mais alliés à une rythmique légère et entraînante, on obtient un côté pop-rock primesautier et joyeux qui détonne franchement.
Et sur ces mélodies évidentes qui font de chacun des 11 titres un petit tube en puissance, on retrouve la très belle voix de Annemarie Duff. Souvent laissée plus "naturelle" que dans la plupart des disques du genre, elle charme, réchauffe le cour tout en donnant envie de se bouger. Sur 'Dust' on a ainsi un peu l'impression d'entendre Sonya Madam d'Echobelly qui reprendrait du Mazzy Star. C'est beau et ça s'écoute en boucle pendant des heures...
lyle
|
17:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.