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I Like Trains - A Divorce Before Marriage - Original Soundtrack

 

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Label : I Like Records (moi aussi)

Sortie : 02/12/16

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

 

Oui, j'avais annoncé sur un réseau social un billet sur un autre album il y a 20 jours déjà. Et puis plus rien. Pourtant cet album fut écouté et écouté et... (bon, vous avez compris là). Jusqu'à ce qu'arrive en début de semaine ce A Divorce Before Marriage et qu'il s'immisce subrepticement sur la platine, un peu plus chaque jour. Et que je décide d'en parler. L'autre attendra. Ou ne viendra jamais.

 

J'aime beaucoup iLiKETRAiNS. Au point de conserver comme une relique le T-shirt acheté lors de leur premier passage à Paris. Au point de continuer à utiliser l'ancienne écriture du nom du groupe. Ce n'est certes pas évident dans ces pages où je n'ai parlé que d'un concert pas forcément réussi il y a déjà deux ans et demi (comme le temps passe) mais c'est sans doute un de mes groupes favoris dans le genre post-rock, sans doute parce qu'il sait s'en éloigner, flirtant avec le post-punk et sachant magnifier un chant barytonesque et des textes très originaux.

 

Par contre j'aime beaucoup moins les bandes originales de films ou de documentaires. En particulier par des groupes post-rock, Mogwai ayant par exemple produit des oeuvres tout particulièrement ennuyeuses et insipides. J'étais donc à la fois très excité et un peu inquiet de découvrir le merveilleusement nommé A Divorce Before Marriage qui est en fait un documentaire sur le groupe (on n'est jamais si bien servi que par soi-même). Et ce fut une très belle surprise.

 

Entièrement instrumentale, beaucoup plus douce et calme que sur les quatre albums du groupe même si elle propose, surtout au début, quelques belles montées de guitares, cette bande originale semble aller progressivement vers un état de quiétude et de bien-être extrêmement reposant et communicatif. Et ce qui est étonnant, c'est que si la discographie d'iLT semble suinter une certaine mélancolie, la musique d'un documentaire montrant le groupe, qui semblait partie vers les sommets, arriver nulle part, si ce n'est le milieu de tableau de la troisième division (en France, concerts du Café de la danse au Batofar...) est, elle, incroyablement euphorisante.

 

Le voyage commence ainsi près d'EITS, et se finit proche d'Hammock ou d'Olafur Arnalds, bien plus ambient et néo-classique que post-rock. Bien plus chaud et agréable aussi. Et il est difficile de ne pas avoir envie de voir le documentaire désormais...

 

lyle

 

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