Cosmonauts - A-OK!
Label : Burger Sortie : 19/08/16 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Il est rarissime que j'achète un album sur la foi d'un seul single. En fait je n'arrive même pas à me souvenir d'un autre cas. Oui, alors que j'achète régulièrement des disques totalement à l'aveugle, seulement pour leur pochette, leur label ou le nom du groupe. Mais pour un single ? Presque jamais... Il faut que j'en ai entendu plus. Mais pour Cosmonauts, non. Après avoir posté la vidéo du jour, j'ai attendu patiemment que l'album arrive chez mon disquaire, je suis passé à la caisse et je suis rentré l'écouter avec curiosité.
Mais qu'a-t-il donc de si irrésistible ce 'Party at Sunday' ? Un côté hypnotique, lent et poisseux qui en fait une sorte de slow (oui, je suis vieux, je parle de slow) dream-pop cauchemardeux avec des punchlines dans le texte qui me font sourire à chaque fois et un chant tellement détaché qu'on a vraiment l'impression que le gars se fait chier à mort... Ca ne vous donne peut-être pas envie, mais moi ça m'a parlé dès les premières secondes et j'ai du l'écouter une bonne centaine de fois depuis.
Mais alors, le reste valait-il que j'achète l'album ? Bonne question... Si j'avais découvert Cosmonauts avec d'autres morceaux, il est probable que je n'aurai pas cherché à tout prix à me le procurer (je n'ai pas cherché les précédents d'ailleurs), car il ne ressemble à rien (en tout cas jamais à 'Party at Sunday'). Ou plutôt si, à un parfait disque Burger Records : trop branleur cool pour être vraiment garage, ou psyché, ou pop; trop branleur cool pour être tout à fait lo-fi, ou complètement produit; trop branleur cool pour ne sortir qu'en cassette, ou qu'en vinyle.
Et pourtant, après de nombreuses écoutes, j'ai fini par l'apprivoiser, par oublier les défauts qui m'irritaient tant au début. Par apprécier chacune de ces mélodies à l'habillage parfois trop volontairement décalé. Par considérer un peu Cosmonauts comme des Dandy Warhols pour les 10's. Bref, par me dire qu'acheter A-OK! a été un des meilleurs investissements de l'année...
lyle
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