Cela va finir par être dommage que la mécanique Ondulatoire ait une si belle programmation... Car s'est sans doute actuellement la salle parisienne dans laquelle la qualité sonore est la plus discutable : le son est fort, et semble parfois déformé par la structure en demi-cylindre de cette cave en pierre, si bien que larsen, fuzz et reverb deviennent parfois à la limite du supportable. Difficile ainsi de profiter vraiment du set de Butch McKoy que je vois pour la première fois (ce qui est surprenant vu qu'il semble jouer très régulièrement depuis des années dans les lieux que je fréquente) : son folk chamanique très teinté psyché (et un peu stoner par moment) m'a fait penser aussi bien à Wovenhand qu'à Swans ou aux frenchies de Henryspenncer et j'aurai pu me régaler... dans d'autres conditions... A une prochaine fois, alors !
Le problème est un peu moindre pour Beverly, sa musique quelque part entre Girl Group, Surf pop et indie-rock 90's façon 4AD nécessitant en général nettement moins d'effets (la rythmique, elle, résonne physiquement par le sol...). Du coup le duo en formation quatuor balance sans répit ses "tubes" courts, nerveux et accrocheurs. C'est classique mais efficace, et ça réjouit le public malheureusement bien clairsemé. La chanteuse Drew Citron a une voix bien agréable et une bonne -bien qu'un peu trop respectueuse des clichés du genre- présence scénique, comme ses trois acolytes. Bref, un concert de rock à l'ancienne, mais quand les chansons sont bonnes, on est preneur, surtout que le groupe sait ne pas jouer trop longtemps.
lyle
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