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Curelight Wounds - Strange Collapse

 

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Label : /

Sortie : 17/03/15

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

Il peut paraître bizarre que, de toutes les sorties shoegaze du moment (qui eut cru que ce revival vivrait aussi longtemps et vigoureusement...), je choisisse de parler d'un EP de premier abord très classique, disponible en "name your price" et par un groupe / artiste qui semble chercher à rester dans l'ombre (difficile de trouver quoi que ce soit sur le net, à part une origine à Brooklyn). Mais c'est sans conteste ce que j'ai le plus écouté dans le genre depuis un mois.

 

La première qualité de Strange Collapse est sa durée : quatre titres donc aucun ne dure plus de quatre minutes pour 12 grosses minutes de musique qui décrasse les oreilles ! Non seulement c'est idéal à certains moments de la journée, mais surtout cela évite la lassitude qui survient assez facilement dans les disques abusant de ce genre d'effets sonores (reverb, distorsion, fuzz, chant "traffiqué"...). Pas de ça ici, les morceaux sont courts, directs et ne cèdent jamais à l'onanisme musical cher à trop de groupes psyché / shoegaze. Ils sont aussi suffisamment différenciés pour qu'on n'ait jamais l'impression d'être en face d'une longue bouillie.

 

Car c'est là la principale qualité de Curelight Wounds : sa faculté, derrière l'emballage sonore, d'écrire de vraies bonnes chansons, accrocheuses et entraînantes (ce que vous ne risquez pas de dire de... non je ne balancerai pas...) qui s'incrustent dans le cerveau. Depuis l'excité et bruyant 'Never Know' qui évoque un Swervedriver survitaminé jusqu'à un 'Pure' à la fois planant et speedé, on n'a non seulement pas le temps de s'ennuyer mais on sent son corps se mettre à s'agiter progressivement : la tête et les épaules commencent à remuer gentiment dès les premières secondes, mais quand on arrive à la fin, on se surprend à avoir les jambes qui ont la bougeotte.... et on appuie de nouveau sur Play !

 

lyle

 

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