Dans le mur... du son !

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Sortie : 23/06/15

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

Quand parmi la gigantesque offre musicale qui est proposée chaque jour (vous n'imaginez pas le nombre de mails que dlmds peut recevoir), un titre retient tout particulièrement l'attention, la grande question est "Pourquoi ?". L'éducation nationale a beau depuis votre plus jeune âge tenter de vous faire argumenter au-delà du "j'aime / j'aime pas", eh bein parfois c'est pas facile. Surtout quand chaque sous-sous-genre musical voit au moins 10 nouveaux albums et au moins le double d'EPs et de singles arriver chaque semaine.

Alors qu'est-ce qui a fait que parmi l'immense pile de messages accumulés dans la boîte mail (petite confession : je ne les épluche (du moins ceux que je ne connais pas déjà) en général qu'une fois par semaine, ce qui donne un tri à faire parmi plusieurs centaines...), je me suis arrêté sur Tiny Rhymes ? Bonne question... La voix était belle mais sans me transcender à premier écoute ; la musique pop / folk sympa mais a priori pas de quoi crier au génie. Mais largement suffisant pour rentrer dans la catégorie des "à réécouter pour voir" (alors que 90% des trucs proposés finissent dans la catégorie "poubelle").

Quelques écoutes supplémentaires et A Kinder History rentra dans la catégorie des trucs "à chroniquer" (qui comprend à ce jour 137 entrées pour 2015 et n'est donc une garantie de rien...). Il aura ensuite fallu un voyage en train pour que je retombe dessus et me décide à écrire quelques lignes. Pour répondre à la grande question : "Pourquoi ?". Parce que Sharon Mok a sans aucun doute une jolie voix classique, mais elle y ajoute un petit quelque chose de mutin, sensible et décidé qui la rend vraiment attachante. Parce que ces quatre chansons entre pop symphonique et folk traditionnel ne sont sans doute pas d'une grande originalité mais sont vraiment très belles, filant à la fois le sourire et le frisson.

Et surtout parce que chaque musicien fait preuve d'une qualité et d'une finesse indéniable. Rarement des cordes auront été d'une telle justesse dans les émotions provoquées ; un trombone ou un glockenspiel semblé si indispensable. Tout cela finit par donner une puissance incroyable à des chansons (en particulier 'Oh, Amaranta') qui prennent chacune une couleur particulière ('Gold Mountain' a un petit côté chaud et jazzy par exemple). Et on se dit qu'avec un tel premier EP, Tiny Rhymes met la barre très haut pour la suite...

lyle

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