Grawl!x - Good Grief
Label : Time Travel Opps Sortie : 14/02/15 Format : LP / MP3 Disponible : Partout |
Difficile parfois de faire un choix parmi les innombrables propositions d'écoutes reçues sur la boîte mail. Grawl!x avait retenu mon attention car c'était le nouveau projet de l'ex My Psychoanalyst (groupe shoegaze mais pas que dont vous pouvez télécharger la discographie en "name your price" sur Bandcamp) James Michael Machin et que les membres d'Haiku Salut avaient participé à un ou plusieurs titres (sans livret c'est un peu difficile de savoir...). Mais après une écoute distraite, il avait rejoint l'abondante pile virtuelle de disques prenant la poussière (virtuelle aussi) sur le DD. Jusqu'à ce qu'une deuxième tentative «pour être sûr» m'incite à lui faire visiter régulièrement ma (tout aussi virtuelle) platine puis à en parler en ce lieu.
Et le premier constat sera donc que Good Grief n'est pas un album à écouter distraitement en faisant autre chose mais nécessite qu'on lui consacre toute son attention si l'on ne veut pas y voir juste une charmante petite bluette. En cela, 'Butterflies', le oourt instrumental au piano (auquel s'ajoute assez vite un peu de cordes) qui ouvre le disque, en est une parfaite introduction tout en risquant d'entraîner l'auditeur dans une douce torpeur peu propice à la concentration. Fin, délicat, léger, il évoque un peu ces nombreux morceaux néo / post classiques qui se sont multipliés ces dernières années mais révèle progressivement une douce et entraînante mélodie tout en nous aidant à rentrer dans l'univers de Grawl!x.
Car Good Grief est un disque de singer / songwriter qui évite le plus possible de rentrer dans les codes. Que la chanson soit basée autour d'un piano ou d'une guitare acoustique, son apparente simplicité cache presque toujours en arrière plan une instrumentation raffinée et luxuriante, aussi bien classique qu'électro, qui ne dévoile ses richesses et ses beautés qu'à l'auditeur attentif. Et on se retrouve transporté dans un monde féérique d'images et de sensations sur lequel viennent se poser les beaux textes et la douce voix de James Michael Machin. Oh, elle n'a rien de très originale, cette voix, fragile et un poil larmoyante, mais elle est parfaitement contrôlée et réussit à tisser une ambiance doucereusement mélancolique. Et tout cela nous donne un très beau disque, quelque part entre Esperi et Elliott Smith. Un disque qui ne mérite vraiment pas de passer inaperçu.
lyle
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07:46 | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Avis un peu plus mitigé, mais belle découverte :-)
J'aime beaucoup quand la voix est smithienne, pas du tout quand elle "crie" un peu plus.
Je n'accroche pas du tout aux deux premiers morceaux du disque. Par contre, je trouve sa conclusion (à partir de Copse), très très belle.
(J'entends déjà Thomas dire "chiante" (?) :-D )
Écrit par : Thierry | 01/05/2015
Répondre à ce commentaireAh bah oui, c'est sûr que Thomas, y faut pas qu'il l'écoute celui là... :-)
Sinon j'ai eu du mal avec le début moi aussi, pendant 4 / 5 écoutes, et puis après j'ai fini pas ressentir la montée logique de l'album.
Écrit par : lyle | 01/05/2015
J'adore comme vous me faites passer pour le gars qui n'aime pas les choses lentes et mélancoliques (dans mon dos, en plus, quel courage ! ^^). Alors que c'est juste vous qui confondez "mélancolie" et "molesse" ;)
Écrit par : Thomas | 02/05/2015
C'est pas derrière ton dos puisqu'on savait que tu lirais :-)
Et il n'y a pas de mollesse chee Grawl!x.
Écrit par : lyle | 02/05/2015
Ah bah je ne sais pas : on m'a dit de ne pas écouter, j'ai obéi ^^
Écrit par : Thomas | 02/05/2015
Depuis quand tu obéis à qui que ce soit ? :-)
Écrit par : lyle | 02/05/2015
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