Dans le mur... du son !

Label : /

Sortie : 14/02/15

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

Je suis incorrigible ! J'ai passé les trois jours où dlmds a été indisponible (pour des raisons indépendantes de ma volonté bien entendu) à écouter et réécouter des disques dont je souhaite parler, parfois depuis des mois, soit qu'on me les a envoyé et qu'ils sont bons, soit que je les ai acheté (la grande majorité en fait) et qu'ils sont bons (ou moins bon, rappelez-moi de vous parler du Lower Dens)(ou pas). Et en cherchant des trucs pour les news, je tombe sur un morceau que j'adore et du coup, je passe les 36 heures suivantes à n'écouter que l'EP précédent du groupe, dont je décide immédiatement de vous parler...

Split EP, pour être plus précis, car les trois premiers titres sont de PWR BTTM (non, je n'ai pas la moindre idée de ce que cela veut dire et je m'en fous un peu en fait, à part que c'est chiant à retenir). Voilà un duo indie / lo-fi rock qui sait proposer une musique à la fois directe, brutale, crasseuse et étrangement festive. La batterie tambourine, la guitare s'énerve toute seule en tâchant un peu, le chant, même un peu maladroit , n'hésite jamais à envoyer... Si j'osais (et vous savez que j'ose tout...), je dirais qu'un 'Sacramento' par exemple (les deux autres titres sont un poil plus calme), ça serait un peu comme McLusky reprenant du Magnetic Fields, hululement de Falco compris... Excitant non ?

Des Magnetic Fields justemet, la raison de mes écoutes en boucle de ce Republican National Convention reprennent justement le 'Andrew in Drag' dans une version à la fois fidèle, speedée et twee. Quatuor majoritairement féminin, Jawbreaker Reunion offre un parfait compromis entre la pop ultra-sucrée à la Tullycraft et l'énergie revendicative à la Bikini Kill. OK, c'est pas neuf, mais c'est frais, c'est simple, c'est féminin, c'est gourmand, comme on dirait à Top Chef (vite vite vite, il faut finir ce billet...). C'est surtout le genre de trucs dont je suis très friand, à partir du moment où les mélodies sont irrésistibles, les guitares ont ce petit côté enfantin et la voix féminine un étrange mélange de rêche et de charme. Bref, un EP d'autant plus indispensable qu'on peut l'avoir gratos.

lyle

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