The Paperhead - Africa Avenue
Label : Trouble in Mind Sortie : 11/11/14 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Parmi les milliers d'albums que l'amateur de musique finit par accumuler, il y a les "grands" disques (pas les "classiques" unanimement reconnus par la critique, non, ceux qui nous parlent vraiment, qu'on chérit plus que tout et qu'on se ré-écoute régulièrement), les "bons" disques (ceux auxquels on repense de temps en temps en se disant "ah ouais, c'était bien ça"), les disques "mais pourquoi j'ai ça moi?" (et dedans, il y a toujours plein de "classiques") et les petits plaisirs du moment, qui correspondent à une émotion furtive ou une certaine période.
Parmi les derniers dans cette catégorie arrivés chez moi figure en bonne place le Africa Avenue de The Paperhead. Et pourtant c'est pas forcément mon truc au départ l'indie pop américaine un peu lo-fi, un peu psyché, souvent à cause d'une tendance certaine à vouloir être barré et / ou arty juste pour ne pas être trop pop (et ce même chez certains morceaux des plus grands, Grandaddy par exemple), tendance d'ailleurs présente par moment ici, en particulier dans une instrumentation par moment un peu too much dans son désir de sonner 60's...
J'avais découvert le trio de kids de Nashville avec The Paperhead sorti il y a plus de trois ans et l'avait bien vite oublié. Et sans l'étiquette collée par mon disquaire, je n'aurais jamais su que cette pochette moche originale(quelle idée de ne pas mettre son nom dessus...) était leur nouvel opus et je n'aurais sans doute jamais repensé au groupe jusqu'à un prochain farfouillage dans les piles de vieux CDs. Et cela aurait été dommage car je n'aurais alors pas eu ce charmant compagnon de ces moments où il faut travailler à la maison (déjà pas méga-drôle) alors que la fenêtre montre un paysage gris, froid et humide...
Africa Avenue est donc un parfait disque doudou : il n'y a pas besoin de se concentrer pour l'écouter et il n'offre pas de titres saisissant totalement votre attention, donc on peut faire autre chose en l'écoutant, mais il offre plein de petits moments pour vous donner le sourire (les chœurs enfantins de 'Eye for Eye', la flute de 'New Trend'), pour vous faire dodeliner de la tête et réchauffer le cœur ('House' ou 'In a Corner'). Il pioche autant dans la pop classique des 60's que celle plus psyché des 70's ou plus lo-fi des 90's et offre des mélodies aussi simples qu'agréables. Et étrangement, à certains moments les plus épurés et sans doute en partie grâce au timbre de son chanteur, il évoque les House of Love (sur 'Mother May' en particulier). Il aura donc agréablement réchauffé mon hiver 2014-2015. Après... c'est une autre histoire...
lyle
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15:36 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Rien de neuf, déjà entendu mille fois, mais j'adore !
Ma palme perso revient à Eye for Eye, mélange assez épatant Kinks / Who.
J'avais aussi écouté (et oublié) leur 1er album. J'y retournerai très vite.
Merci !
Écrit par : Thierry | 19/01/2015
Répondre à ce commentaireJe savais que ça te plairait...
Écrit par : lyle | 19/01/2015
Africa(n) ?
Écrit par : Thierry | 19/01/2015
Répondre à ce commentaireC'est corrigé... Merci !
Je suis vraiment crevé par le boulot moi en ce moment... :-)
Écrit par : lyle | 19/01/2015
Album complet sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=oRepsDbt5w4
(pour combien de temps ? :-))
Écrit par : Thierry | 19/01/2015
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