Dans le mur... du son !

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Sortie : 20/09/14

Format : MP3

Disponible : En dessous

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De toutes les découvertes faites en vagabondant sur Bandcamp (oui, j'ai du temps à perdre), les Californiens de Ecco auront été parmi les plus marquantes. Et une raison supplémentaire de pester contre les maisons de disques (quand je vous dis que j'ai du temps à perdre...) incapables de faire preuve d'un minimum de goût (non, je ne dirai pas de mal d'un tas de trucs pourris signés ces dernières années). En tout cas Freedom Summer ne sera pas un de ces albums digitaux vite oubliés sur le DD externe vu qu'en attendant une future (comment pourrait-il en être autrement) sortie CD officielle, je l'ai gravé moi-même et il passera régulièrement sur la stéréo.

Pourquoi ? Parce que Freedom Summer est un de ces disques qui commence par charmer les oreilles avant de réchauffer le cœur et d'élever l'âme. Prenons le 'Welcome Home' d'ouverture : il commence comme un morceau néo-classique avant de se transformer progressivement en ce que Sigur Ros pourrait écrire comme B.O d'un film américain au moment où tout se termine bien pour le héros d'une façon quasi-divine. L'influence des Islandais est encore patente dans les deux titres suivants, que ce soit dans le chant comme dans cette façon de créer une symphonie quasi-mystique.

Et puis tout est bouleversé avec 'Stand Up Taller' : batterie qui tonne en intro, rythme explosif, flûte ultra-speedée... et on obtient un sublime morceau d'indie rock joué par une fanfare folk. Auquel succède un 'Flight' évoquant les moments les plus introspectifs et dérangeants de Hammock. Tout le reste de l'album est à l'avenant, naviguant de l'ambient à l'émo en passant par la pop, le folk, l'électronica ou le post-rock mais toujours avec l'ambition de créer une superbe cathédrale musicale. L'instrumentation est incroyablement belle et variée, chaque chanson vous prend les tripes pour ne vous lâcher qu'heureux et au bord des larmes.

Et le plus incroyable est que le groupe offre son album en "name your price". Alors qu'attendez-vous pour tomber amoureux ?

lyle

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