Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Helen Love - Pogo Pogo

 

helen love.jpg

Label : Elefant

Sortie : 01/09/14

Format : 7" / MP3

Disponible : en dessous

En écoute : Ici

 

Bon, sur ce coup là, je vais être vraiment pas objectif. Non, non, pas comme d'habitude. Vraiment, mais alors vraiment pas du tout objectif... Parce que, si pour 99,99 % des amateurs de musique, Helen Love est, soit un nom qui n'évoque rien, soit un étrange machin disco-punk-bubblegum-pop aux paroles coconnes et aux chansons qui se ressemblent toutes, pour les autres (quelques milliers ? Centaines ?)(dont moi), c'est un groupe culte (un vrai de vrai, pas comme tous ces combos à qui on colle ce genre d'étiquette pour mieux les oublier en trois ans) dont chaque sortie est avidement attendue depuis déjà 20 ans.

 

Pour ceux que la pochette, le titre et mon premier paragraphe n'auraient pas encore fait fuir, annonçons tout de suite que le groupe gallois n'est ni plus ni moins que l'improbable chaînon manquant entre les Ramones, idoles cités dans au moins une chanson sur deux, les Bitmap Brothers et la J-Pop. Toujours là ? C'est bien, il y a quelques lecteurs courageux... Ajoutons que quand ils ne parlent pas desdits Ramones, les textes parlent soit d'amour, soit d'été, soit de bubblegum, soit d'indie pop, voire de tout ça à la fois, sur un ton hésitant sans cesse entre l'humour et le (ajoutez un adjectif entre premier et xième suivant votre perception de la chose) degré.

 

Et concluons sur le fait qu'Helen Love est un groupe de singles à l'ancienne (genre 50 ans en arrière) où la face B est placée au même niveau que la A et qui ne pense absolument pas en terme d'album (trois de leurs six albums étant d'ailleurs des compilations de singles baptisées (on ne peut plus justement)(oui, c'est le fanboy qui parle, so what ?) Radio Hits) mais de morceaux ultra-catchy se suffisant parfaitement à eux-mêmes, afin de pouvoir enfin parler de ce Pogo Pogo... qui n'est rien de moins qu'un des tous meilleurs singles du groupe.

 

Déjà, il y a quatre titres. Soit deux fois plus de plaisir qu'un single ordinaire (ou 1.33 fois plus que les CD singles d'il y a une dizaine d'années). Tous, bien entendu totalement indispensables, hautement addictifs, et parfaitement susceptibles de vous faire passer pour un fou auprès de vos proches qui vous voit vous agiter comme un crétin avec un casque sur la tête en braillant des trucs aussi profonds que "hey my Italian boy, Pogo pogo, I’m gonna pogo with you" ou "Do we make up, do we break up, how do we shake it up?". A passer en boucle jusqu'à ce que votre corps vous lâche, épuisé (ou que votre femme ait appelé l'asile).

 

La recette est connue, mais on ne change pas une équipe qui gagne : batterie frénétique, clavier ludique, tonnes de petits clins d'œil rigolos et riffs basiques pour mélodies aussi simples que gonflées de bonne humeur. Et ces paroles truculentes, évoquant une certaine scène indé avec autant de tendresse que d'irrévérence ("There were only 500 made And the singers had them under his bed For the last decade") aussi bien pour parler du premier punk romain ('Pogo Pogo') que d'une acheteuse de singles ('Julie's Got A New 7 Inch Single'). Bref, Helen Love, c'est top, et ça doit bien être n°1 quelque part dans une galaxie très très lointaine. On s'y rejoint ?

 

lyle

 

jauge10rouge.jpg

 

 

 

 

 

 

what else ?

 

 

Twitter

 

Les commentaires sont fermés.