Dans le mur... du son !

Label : Euclid

Sortie : 14/01/14

Format : CD

Disponible : Partout

En écoute

Pendant des jours, je me suis demandé qui choisir pour être le 600ème album (hors Post-It) de dlmds. J'aurais pu choisir un poids lourd, pour le défendre ou le défoncer (le Coldplay était parfait pour ça...). Ou bien un de ces groupes "mineurs" mais excellents que je défend avec véhémence en ces pages, comme je l'avais fait pour le 500ème avec Marc Carroll (mais rassurez-vous, je parlera quand même bientôt du nouveau Her Name Is Calla). Finalement, je me suis décidé pour un de ces "petits" disques sans prétention mais très agréables et passant inaperçus parce que pas vraiment dans les modes du moment (ni dans les mains des bonnes agences de com...), qui, à mon sens, font toute la saveur de dlmds.

Sleepy Kitty est un duo expérimenté. Evan Sult a joué avec Harvey Danger puis Bound Stems. A Chicago, il rencontre Paige Brubeck qui jouait dans Stiletto Attack. Après un premier album, Infinite City, en 2011, le duo décide de couper les amarres et de s'installer à St Louis pour se consacrer à fond à ce nouveau projet. Et c'est une franche réussite ! Projection Room est un de ces albums qui laissent une grande impression de familiarité sans pour autant qu'on arrive vraiment à les comparer à quelque chose. Qui empruntent leurs idées à tellement de choses différentes et réussissent à les réutiliser suffisamment à leur sauce pour qu'on n'ait jamais une sensation de pastiche. Qui possèdent tellement de mélodies irrésistibles qu'on en oublie qu'elles sont un peu éculées.

Indie-pop, surf, garage, post-punk... il y a un peu de tout pendant les 12 titres de Projection Room. Il y a aussi une jolie voix féminine, fraîche et mutine, qui, là aussi évoque beaucoup de choses, mais sans jamais copier. Il y a surtout des bonnes chansons comme on aimerait en entendre un peu plus sur les ondes... et les playlists "branchées".

lyle

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