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A Winged Victory for the Sullen - Atomos VII

 

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Label : Erased Tapes

Sortie : 28/04/14

Format : 12" / MP3

Disponible : Partout

En écoute

 

Si la difficulté dans le genre ambient / néoclassique est d'abord de trouver le bon équilibre afin d'éviter de tomber soit dans l'expérimental chiant, soit dans la musique d'ascenseur, on ne s'est jamais fait trop de soucis pour le duo A Winged Victory for the Sullen, Adam Wiltzie (Stars of the Lid et des tonnes d'autres choses) et le pianiste Dustin O'Halloran (Devics mais aussi des albums solos et des musiques de film) ayant suffisamment d'expérience pour éviter ce genre d'écueil.

 

Leur premier album souffrait néanmoins, malgré tous le talent de ses auteurs, d'un côté trop plaisant / gentillet / joli pour convaincre totalement et c'est donc avec beaucoup de curiosité qu'on a vu arriver ce nouvel EP au titre très spatial. Et on n'a pas été déçu ! En plus de continuer à parfaitement doser la part de drone et d'électronique d'un côté, et la part d'instrumentation "classique" de l'autre, le duo s'est moins dispersé et offre trois titres à la fois plus ambitieux, plus complexes et surtout beaucoup plus touchants.

 

Ainsi 'Atomos VII' commence-t-il en ambient spatiale assez traditionnelle mais riche en textures avant de voir arriver une montée de cordes aussi progressive et répétitive que brillante, puis de mêler tout ça puis de partir encore dans une autre direction. Ou l'art de parler à la fois au cœur, aux oreilles et au cerveau... De la même façon, 'Minuet For A Cheap Piano Number One' commence comme un assez classique titre au piano, avant de voir différentes sonorités envahir puis abandonner l'espace, donnant une dynamique originale.

 

Mais le plus surprenant reste encore le long 'Atomos VII (Greenhouse Re-Interpretation)' de conclusion. Commençant et terminant par une longue respiration sourde, il fusionne les instrumentations du titre original puis les triture en changeant sans arrêt de sens comme d'ambiance et en provoquant un maelstrom d'émotions contradictoires. Bref, on attend désormais les productions de nos deux compères avec une vraie impatience...

 

lyle

 

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