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Prater Saith - Pet Names

 

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Label : /

Sortie : 01/04/14

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

De quoi a-t-on besoin pour apprécier un nouvel artiste ? En ces temps d'autoroutes numériques, on dispose en quelques instants de tellement d'informations, via les communiqués de presse des labels, les réseaux sociaux des artistes et les articles sur les blogs / webzines toujours prompts à dénicher la nouvelle perle, que l'on a parfois l'impression de savoir tout ce qu'il y a à savoir avant même d'avoir écouter le moindre morceau.

 

Aussi est-on extrêmement surpris de découvrir un "disque" sur lequel on ne trouve rien. Tombé au hasard de mes pérégrinations sur Bandcamp sur le superbe A Small Souvenir de Prater Saith, j'ai été terriblement étonné du quasi-total voile d'anonymat flottant sur cet EP et son auteur et du coup j'ai tellement hésité à en parler en dehors des news que je me suis finalement abstenu. En plus un disque dont la version physique n'existe qu'en sept (oui, vous avez bien lu, 7 !!!) exemplaires semblait tellement irréel...

 

Six mois plus tard arrive Pet Names, et je me dis que cette fois, je ne peux pas passer à côté d'un billet, d'autant que c'est vraiment toujours aussi bien. Nouvelle recherche sur internet, toujours quasi rien. Tout au plus la découverte que ce nouvel EP est cité sur le Facebook de I Do Not Love et qu'une vidéo de 'A Small Souvenir p.1' est sur le Vimeo de Gregory Carl Miller alias... I Do Not Love... Un ami ? Une autre identité ? Quelle importance...

 

Car Prater Saith arrive à me toucher comme peu d'autres artistes en ce moment. Il a crée une sorte de chaînon manquant entre le slowcore le plus lent, glacé et minimaliste (les trois premiers Low, Rivulets, Jessica Bailiff) et le drone à la fois liquide et organique (Aarktica, If Thousands). Ca ne pouvait que me plaire... Et peu importent les titres pas franchement engageants ('Everything is my fault and i don't want to live', oui, quand même...) et la voix, rare mais un peu maladroite, cette musique clairsemée mais où chaque note irradie la beauté, me parle au plus haut point.

 

Je ne sais toujours rien de Prater Saith, et vous non plus. Mais seul écouter sa musique compte vraiment, et elle est en "name your price" sur le lien à côté alors...

 

lyle

 

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