Dans le mur... du son !

Label : Montross Music

Sortie : 22/04/14

Format : MP3

Disponible : En dessous

En écoute

Parfois, on reçoit des bonnes nouvelles dans la BAL (ça change des factures et du spam...) ! La preuve, il y a quelques jours, je reçois un petit mail de Mombi qui, non content de m'apprendre qu'il s'apprête à sortir un nouvel EP après trois ans d'absence, me donne un lien rien que pour moi pour le télécharger. Parfois ça fait plaisir de tenir dlmds (genre quand on reçoit un commentaire qui n'est pas pour un rachat de crédit immobilier...).

Et bonne nouvelle, Kael Smith et ses petits camarades de jeu n'ont pas suivi les petits conseils que je m'étais permis au moment de la sortie de The Wounded Beat. Ou plutôt ils ont suivi ma conclusion en proposant un nouveau petit bijou de raffinement et de délicatesse. Pendant cinq titres et 27 minutes, on a l'impression qu'un groupe touché par la grâce nous a ouvert la porte vers un nouvel univers de calme et de douceur infinis.

Le plus étonnant reste l'intense impression de familiarité que laissent les morceaux, couplée à la grande difficulté de les classer dans un genre. Du trip-hop (l'introductif 'Deaf Canyon' pourrait rentrer dans ce genre) au slowcore, on se demande bien où l'on pourrait ranger ce Turning Witch EP, d'autant plus qu'au milieu de myriades de sonorités exquises, l'oreille pioche, ici et là, des instants se rapprochant de l'ambient, du néo-classique, du post-rock, voire de la dream-pop.

Mais le mélange, lui, ne ressemble à rien d'autre. Tout au plus pourrait-on évoquer une version chaude, luxuriante et revigorante de Gregor Samsa (leurs camarades de label chez Own Records)(que sont-ils devenus d'ailleurs ?). Si l'un était un lac à moitié gelé, l'autre serait une rivière chaude dans un lieu paradisiaque... Que rajouter ? Qu'il y a des passages assez étonnants. Qu'on plane dans un bien bel ailleurs. Que le chant, sans avoir l'air d'y toucher, vous happe et vous habite.

Bref, c'est divinement beau, on se sent dans un état de bien-être incroyable et on regrette juste que ça ne soit pas un peu plus long...

lyle

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