Dans le mur... du son !

Label : Tapete

Sortie : 20/01/14

Format : CD / LP

Disponible : Partout

En écoute

Encore un album acheté au hasard, sur la seule foi de sa pochette et de son label... Faudra peut-être un jour que j'arrête, mais il y a tellement peu de sorties en janvier (la date de son arrivée dans les bacs des disquaires, la version digitale ayant eu quelques mois d'avance)... Pas que ce Walk The Distance soit mauvais, ceci dit, la preuve, deux mois après son achat, je l'écoute toujours. Mais je commence à avoir un peu trop de piles de disques un peu partout...

Je ne savais donc rien de la demoiselle Clara Hill et c'est avec une certaine surprise que j'ai découvert qu'elle avait déjà une longue expérience, ayant déjà publié trois albums dans l'entourage d'une certaine scène électronique allemande (Jazzanova, Schneider TM...) et collaboré avec de très nombreux artistes (elle a même interprété un titre avec un de mes chouchous, Rivulets !). Il semblerait qu'elle ait eu envie pour ce nouvel opus de quitter un peu ses territoires habituels pour aller vers quelque chose de plus folk. En fait elle semble surtout s'essayer un peu dans tous les genres...

Car si un titre comme 'Dawn Of A New Day' lorgne vers le côté dark du folk dans son ambiance, la voix douce et légère de Clara, n'arrivant que rarement à se départir d'une pointe de groove, l'empêche d'aller franchement dans le genre. Pour le reste, l'album navigue à vue entre électro-pop légère et hypnotique ('Dripstone Cave' évoque à la fois Stereolab et St Etienne), shoegaze éthéré ('Lost Winter' se situe quelque part entre Lush et Cocteau twins) ou dream-pop ('Walk The Distance' rappelle le meilleur de Ivy).

Les morceaux sont efficaces, l'instrumentation de qualité et la voix fort agréable (tout en laissant une forte impression de déjà entendue) mais cela manque vraiment d'une touche personnelle. Que Clara Hill se cherche encore ou s'amuse, son quatrième album s'écoute avec plaisir mais n'a rien de mémorable.

lyle

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