Ce doit être l'évènement le plus hype de Paris pour ce premier jours de mars, du moins si l'on en croit la foule (oui, bon, OK, c'est que le Divan du Monde) qui commence à se masser au moment où l'on s'apprête à sortir, et le fait qu'on tombe fortuitement sur deux rédacteurs retraités de dlmds (mais pas de l'écriture, heureusement !) : le dixième anniversaire des Balades Sonores (bravo, et bonne continuation, les gars). Et pour cela, copieuse programmation avec cinq groupes invités ! Malheureusement, un seul m'intéresse réellement, et c'est peut-être pour cela que mon cerveau embrumé par deux semaines de vacances m'a fait lire le nom d'une salle et penser (et donc me rendre) à une autre... Heureusement que Paris est tout petit (et que j'avais pas pensé aux Mains d'Œuvres). Je manque donc sans gros regrets une partie du set de Jaromil. Musicalement, ça tient bien la route, mais vraiment, le chant, j'y arrive pas...
Mais la raison pour laquelle je suis là, c'est Orouni, qui vient présenter son nouvel album Grand Tour (on en reparle... un jour...) en formation groupe quelques jours après une release party (acoustique?) au Motel à laquelle on regrette vraiment de ne pas avoir pu assister. Quand les quatre musiciens (on ne sait pas trop si Orouni est un chanteur ou un groupe désormais) montent sur scène, on se dit que c'est la première fois qu'on les voit dans une telle configuration... et dans une salle aussi grande (oui, bon, OK, c'est que le Divan du Monde)(mais comparé au Motel, à l'International, à l'Espace B...). Et on a dit suffisamment de bien (bon OK, seulement ici et là, mais il faut sortir des disques plus souvent aussi...)(parce que franchement, même si ça valait le coup, on l'a attendu plus d'un an ce Grand Tour) pour oser dire qu'on est un peu déçu ce soir. OK, les chansons sont bonnes. Très bonnes même, que ce soit les nouvelles ou les plus anciennes (on aura même droit à un titre de The Limes dont le titre m'échappe). OK, le groupe est parfaitement au point et semble prêt désormais à arpenter des scènes de toutes dimensions. OK, la foule qui grandit progressivement pendant les 35 minutes de concert répond de façon très enthousiaste. Mais tout ça est souvent un peu trop carré, un peu trop lourd, même ce chant si cool et fragile qu'on aime tant, et on ne retrouve qu'épisodiquement le côté dépaysant de Grand Tour. Bref, le côté frais, léger et ludique est trop souvent absent ce soir pour qu'on profite autant d'un concert d'Orouni que d'habitude. Mais attention, ça restait très bien et on a préféré arrêté la soirée sur cette bonne note...
lyle
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20:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Pour le titre de The Limes, ce devait être City Lights, qu'il joue régulièrement.
Écrit par : Pierre | 04/03/2014
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