Dans le mur... du son !

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Sortie : 18/02/14

Format : 10" / MP3 /cass

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Les lecteurs assidus des billets et des news de dlmds ainsi que tous ceux à qui un titre de chanson comme 'Wrestle Yü To Hüsker Dü' parle (tous les lecteurs donc :-)) ont déjà une idée de ce à quoi peut ressembler le premier EP 5-titres de The Dirty Nil et devraient déjà s'être précipités sur le lien à côté afin de se le procurer. Pour les autres, on va tenter de leur expliquer pourquoi ils doivent vite se bouger le cul...

Le trio canadien ne fait pas dans la douceur ni dans l'originalité (par contre il fait dans la concision, en 11 minutes, il case deux à cinq fois plus de titres que le groupe de post-rock lambda)(cinq titres donc), mais par contre il dépote grave, rappelant qu'on peut être pop, punk sans être pop-punk, du moins dans le sens usuellement accepté de nos jours (soit la soupe post-Green Day / Blink 182).

Rythme effréné, guitares surexcitées, batterie bien lourde, mélodies irrésistibles, chant toujours à la limite (voire bien au-delà de la limite) du cri, mais côté ultra-immédiat sont donc les six mamelles d'un rock ultra-vitaminé, allant puiser ses idées aux sources (il y a 20 / 30 ans donc) du hardcore, de l'indie rock et du grunge (Hüsker Dü donc, mais aussi Shellac, Fugazi et tant d'autres trucs) pour en faire quelque chose qui a un petit goût de maintenant...

S'il fallait rentrer un peu plus dans les détails, on dirait que l'introductif 'Nicotine' vous assomme par sa brutalité saisissante, permettant au rock excité de 'Beat' et aux hurlements de 'New Flesh' de vous pénétrer chaque pore de la peau. Et une fois apaisé par le faussement calme 'Wrestle Yü To Hüsker Dü' (mais je vous défie de ne pas passer votre temps à hocher la tête en l'écoutant), on se prend une dernière baffe avec un 'Pale Blue' qui vous explose les oreilles et finit de vous épuiser par son rythme infernal.

Au final, je dois désormais avoir assez de titres de The Dirty Nil pour me composer un petit album, qui serait d'ailleurs excellent. Mais je ne peux m'empêcher d'attendre avec impatience le jour où ils m'en offriront enfin un, un vrai. Et honnêtement, je n'aurais jamais cru ça le jour où j'ai reçu leur premier single...

lyle

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