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Revival Hymns - Pauhu

 

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Label : /

Sortie : 07/01/14

Format : CD / MP3

Disponible : En dessous

En écoute

 

Deuxième "disque" chroniqué en 2014, et deuxième album proposé en "name your price", même si ce coup-ci, il est aussi possible de commander une version CD à un prix fort modique. Mais ne vous fiez pas trop au nom choisi par le quintet finlandais Revival Hymns : Pauhu n'est pas franchement un disque revivaliste (OK, c'est pas non plus foncièrement original, mais qui l'est aujourd'hui ?) et il ne contient à coup sûr aucun hymne, en tout cas dans les acceptions usuelles du terme...

 

Pauhu est un album de post-rock, avec tout ce que vous pouvez attendre dans le style : très longs passages instrumentaux (mais il y a beaucoup de chant, bien agréable d'ailleurs, pour un album du genre) utilisant toutes sortes d'instruments, dynamique basée sur la répétition et les changements de rythmes (on passe d'un coup de murs de guitares sur une batterie pétaradante à une petite douceur au clavier), création d'une ambiance sensorielle et cinématique (mais si, vous savez, le genre de truc qui vous fait dire des conneries sur des ressentis de paysages ou de sensations...).

 

Mais Pauhu n'est pas qu'un album de post-rock, ou du moins pas un album de post-rock ordinaire. La rythmique y est très souvent mise en avant, en général bien entraînante voire même carrément ludique, ce qui donne l'impression d'avoir affaire à une drôle de fanfare post-rock. On rejoint ainsi parfois d'autres groupes nordiques comme le Efterklang des débuts ou Benni Hemm Hemm. Beaucoup de titres ne se contentent pas d'essayer d'établir une atmosphère mais propose de vrais chansons qui donnent envie de bouger voire même de reprendre en chœur (non, cela n'en fait pas des hymnes pour autant...).

 

Et puis il y a cette façon de mélanger des tas d'influences différentes pour un résultat parfois très surprenant : 'Hallucination Diaries' passe par exemple d'un post-rock poisseux à du post-métal bien brutal tandis que 'Dream of Fire' se transforme progressivement de ballade folk d'un autre temps en puissant morceau d'indie-rock. On ne va pas passer en revue tous les noms et toutes les idées qui passent à l'esprit à l'écoute de Pauhu, il vous suffit de cliquer à côté pour vous faire votre propre avis. Mais ce qui est clair, c'est qu'on n'a jamais l'impression de collage, mais qu'au contraire cette diversité donne une profonde identité au groupe. Un vrai beau disque, à la fois complexe et accessible, qui est loin de ne s'adresser qu'aux fans de post-rock.

 

lyle

 

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