Ola Podrida - Ghosts Go Blind
vs
Radical Face - The Family Tree: The Branches
Label : Western Vinyl Sortie : 29/04/13 Format : CD / LP Disponible : Partout Label : Nettwerk Sortie : 04/11/13 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Comme l'an dernier, dlmds va vous proposer de dépenser en petites galettes les sous donnés par votre mémé à Noël en triant le bon grain de l'ivraie à coup de Versus entre albums tirant dans la même catégorie. A ma gauche, un des projets d'un single / songwriter américain respectueux d'une certaine tradition. A ma droite, un des projets d'un single / songwriter américain respectueux d'une certaine tradition. Que le meilleur gagne...
Voici deux parfaits exemples de très beaux disques sur lesquels je ne sais pas trop quoi dire. Il n'y a là ni originalité débordante, ni voix inoubliables (c'est plutôt du genre fragile, voire fluet mais bien agréable), ni morceaux particulièrement renversants. On n'est pas vraiment dans du folk ou de l'americana pur et dur mais sans aller non plus vers le pop / rock. C'est doux et chaud, avec un petit côté nostalgique, comme une soirée passée au coin du feu. Et à chaque fois que je mets l'un ou l'autre sur la platine, je passe un très très bon moment.
Des deux, Ghosts Go Blind est sans doute le plus divers dans ses sonorités et ses ambiances. Au fil des titres, on se rapproche, ici d'une certaine indie-pop ('Fumbling For The Light' a un petit côté Belle & Sebastian), là ('Washing Away') d'un certain post-rock atmosphérique (pas surprenant, David Wingo, la voix et tête pensante d'Ola Podrida écrit aussi des musiques de film et a collaboré avec EITS) voire d'un peu de post-punk ('Speed of Light'), là encore (souvent même) d'une certaine alt-country (Smog, Palace, Songs : Ohia) mais dans une version beaucoup plus claire et apaisée.
Deuxième volet d'une trilogie consacrée par Radical Face à une famille américaine imaginaire à travers les siècles, The Family Tree: The Branches sonne nettement moins "ancien" que son prédécesseur malgré la présence de certains instruments (viole de gambe, basson) et son côté rural et optimiste semble désormais teinté d'un côté urbain nettement plus mélancolique. Pendant douze titres, on est étrangement écartelé entre des passages entraînants et rythmés, et une ambiance générale un peu sombre et inquiétante.
Alors le vainqueur est... impossible à choisir. Les deux disques sont vraiment très bons et auraient mérité d'être bien plus mis en avant.
lyle
Ola Podrida
Radical Face
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17:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
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