The Lucid Dream - Songs of Lies and Deceit
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Black Hearted Brother - Stars Are Our Home
Label : Holy Are You Sortie : 06/08/13 Format : CD Disponible : Partout Label : Sonic Cathedral Sortie : 21/10/13 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Comme l'an dernier, dlmds va vous proposer de dépenser en petites galettes les sous donnés par votre mémé à Noël en triant le bon grain de l'ivraie à coup de Versus entre albums tirant dans la même catégorie. A ma gauche, le premier album shoegaze / psyché / space rock d'un jeune combo ayant pris le temps de développer son art... et un petit buzz. A ma droite, le premier album shoegaze / psyché / space rock du nouveau projet d'un vieux de la vieille qu'on peut qualifier de super-groupe. Que le meilleur gagne...
S'il y a une chose que l'on peut reprocher à The Lucid Dream, c'est son trop grand classicisme. Quelque part pile au milieu d'un triangle MBV, J&MC et Spiritualized, son Stars Are Our Home appuie pile sur les bons boutons, à coup de guitares ravageuses abusant d'effets divers sur fond de mélodies mi-glauques mi-spatiales. Après, c'est parfaitement réalisé, chaque note étant parfaitement pensée et effectuée. Et quelques titres sont vraiment particulièrement bons, comme ce 'Heartbreak Girl' qui s'impose comme un des plus gros tubes shoegaze de ces dix dernières années. Reste qu'on a beaucoup entendu ce genre de choses depuis quelque temps, et si le quatuor de Carlisle est impeccable d'un point de vue instrumental, il souffre d'avoir un chanteur un peu fatiguant sur la durée.
De son côté, avec son nouveau projet Black Hearted Brother, Neil Halstead peut se permettre de faire ce qu'il veut et d'expérimenter dans des domaines n'étant pas forcément sa tasse de thé. D'autant plus quand ses nouveaux collègues sont Mark van Hoen (Seefeel et plein d'autres trucs, plutôt dans une nébuleuse électro) et Nick Holton (Holton's Opulant Oog). Le résultat, Stars Are Our Home, ne semble pas savoir où il va, naviguant de passages pop / folk langoureux sur fond de sonorités aussi étranges qu'incongrues en puissants délires psyché bien électriques en passant par des moments électrogaze assez hypnotique ou post-punk assez Curesque. Malheureusement, on souffre là aussi d'un chant souvent assez médiocre. Et la qualité franchement inégale des (trop nombreux) morceaux rend l'écoute de l'album un peu longuette...
Alors le vainqueur est... à part l'amateur forcené de ce genre de musique ou le fan énamouré du grand Neil, je ne vois pas trop. Ces deux albums sont très honorables mais noyés dans une production trop pléthorique pour mériter d'être mis en avant.
lyle
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21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
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