OHO - 9th Pawn
Label : / Sortie : 14/04/13 Format : MP3 Disponible : Partout En écoute |
Enfin un peu de soleil et de chaleur (il était temps, on est en juillet...), c'est donc le moment pour sortir une petite douceur bien rafraichissante qui dormait sur le DD en attendant des jours meilleurs. Deux ans après Land of the Happy, le duo OHO nous revient avec un nouvel EP / mini-album six titres qui se sirote avec délices dans le transat.
J'avais autrefois comparé le groupe à Ivy et le moins que l'on puisse dire c'est que la comparaison tient toujours. Car non seulement le chant d'Aurore évoque beaucoup dans ses intonations celui de Dominique Durand, mais des bonbons pop, parfois dreamy, parfois trippy, faciles à retenir et impossibles à oublier, comme 'Rise' ou 'Stars' rappellent les meilleurs titres du trio franco-américain, ce qui n'est pas un mince compliment.
Si on ajoute à cela que le groupe a progressé dans son écriture, en particulier dans les rythmes les plus lents où il était parfois un peu mièvre, comme dans son sens de l'instrumentation, plus variée et mieux maîtrisée (oubliés ou presque les passages de clavier un peu maladroits) et que les six titres qui composent 9th Pawn proposent des univers suffisamment divers, du pop/folk mélancolique au trip-hop hypnotique en passant par des passages plus exotiques, pour ne jamais lasser, on pourrait penser qu'on n'est pas loin du sans faute.
Sauf que deux petites maladresses empêchent de profiter pleinement de son bain de soleil. D'abord le chant masculin, un peu trop fade et manquant d'assurance, surtout comparé au chant féminin qui a pris une ampleur certaine, mélange de douceur glacé et de grace mutine. Ensuite parce que le '9th Pawn' qui introduit et donne son titre à l'EP est sans doute le moins réussi des six, sans doute parce qu'à vouloir être trop immédiat et entraînant, il en devient un peu putassier. Et on y retrouve même un clavier... bof bof... Rien qui n'empêche de savourer cette deuxième sortie d'OHO et d'attender impatiemment l'album, mais assez pour que ce ne soit pas un must...
lyle
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10:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
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