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Marie Avery - The Fire

 

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Label : /

Sortie : 31/01/13

Format : MP3

Disponible : Voir en dessous

En écoute

 

Il suffit parfois de pas grand chose pour attirer l'oreille et faire la différence entre un disque qu'on abandonne au bout de 10 minutes et un autre qu'on va écouter encore et encore. The Fire, premier EP de Marie Avery avait a priori toutes les chances de finir dans la première catégorie tant il flirte un peu trop souvent avec ce que nos amis anglo-saxons appellent MOR (Middle Of the Road). Une preuve ? Ma femme a cru que j'écoutais Jewel...

 

Oui mais voilà, je suis ultra-sensible à la voix de la demoiselle. Et elle pourrait chanter du Garou (oui, là, j'déconne, c'est juste parce qu'il est canadien aussi, on va donc dire plutôt le bottin) que je crois que je l'écouterais quand même. Pour moi, elle a quelque chose d'un ange : douce, claire, lyrique, dénuée de tics mais pas non plus d'une pureté cristalline trop glacée, capable d'être froide et distante comme d'être plus chaude et réconfortante... Elle évoque ici ou là, sur quelques intonations, Kate Bush, Tori Amos, Joni Mitchell, Sharron Kraus, Eddie Brickell... mais garde toujours son petit grain à elle.

 

Musicalement, n'allez pas croire non plus que c'est de la soupe commerciale. On remarque juste que ces petites ballades pop parfois teintées jazzy et souvent à base de piano, sont d'un classicisme un peu suranné qui pourrait leur valoir des passages répétés sur FIP. C'est joli, plaisant, souvent tout à fait charmant même, parfaitement interprété (on y retrouve des noms qu'on connait de la "scène" d'Hamilton dans l'Ontario, comme Bill Majoros (The Foreign Films), Kori Pop ou Amber Edgar) et arrangé mais ça semble un peu échappé d'une vieille radio américaine imaginaire et ça ne dépasse que rarement le stade du mignon. On a pourtant l'impression que la demoiselle a des émotions à faire passer, mais dans cet écrin elles nous apparaissent bien trop retenues. Reste une voix à filer des frissons...

 

 

lyle

 

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