Toquiwa - Toquiwa
Label : Scopitones Sortie : 26/10/12 Format : CD Disponible : Partout |
Après les trois italiens qui font un truc bizarre, lent et juste un peu sinistre, voilà les trois nippones qui nous font de la garage-pop totalement fun et décomplexée. Allez dire qu'on ne vous gâte pas sur DLMDS après ça...
J'avoue honnêtement ne pas être grand connaisseur en musiques japonaises actuelles (anciennes non plus d'ailleurs). Un groupe noisy ou expérimental (voire les deux) de temps en temps, une petite vidéo de J-Pop par pure curiosité intellectuelle. Et si Toquiwa a fini dans ma discothèque, c'est uniquement du à sa présence, comme pour d'autres japonais, Taffy, récemment, sur un label anglais, en l'occurence Scopitones, celui de David Gedge (conquis après les avoir vu live, il les prendra sur la dernière tournée de The Wedding Present), dont les trois demoiselles (enfin, il semble qu'elles aient déjà bien roulées leur bosse) se réapproprient d'ailleurs le 'Kennedy' en conclusion de Toquiwa.
Impossible donc de dire si le trio fait dans l'originalité ou juste partie d'une scène locale dont j'ignore tout (d'un autre côté si le nom des girls anglaises de Shampoo qui connurent un certain succès là-bas me vient à l'esprit, ce n'est sans doute pas un hasard) et de toute façon pas sûr d'avoir envie de découvrir des dizaines d'autres albums du même genre, ce serait sans doute lassant assez vite. Mais à petite dose, la musique à la fois punky et j-pop bugglegum est fraîche et excitante : mélodies évidentes, basse un peu funky, guitares explosives, refrains crétins et immédiats, accent délicieux... On pense aussi bien à une revisitation des 60's ('To The Right, To The Left') qu'à une version kawai du nouvau rock ('Roll The Dice!!') ou à un générique de sentai particulièrement déjanté. Et quand le trio ajoute un petit côté dance ('Japanese Girl') on pense étrangement aux brésiliens de CSS...
Bon, pas sûr que ça convaincra beaucoup de monde, mais moi, impossible de ne pas craquer pour une petite japonaise me demandant (en feulant sur une suite de riffs éculés) de lui donner un chocolat ('Give Me A Chocolate'). Oui, je suis faible...
lyle
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18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
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