Dans le mur... du son !

Non, je ne me suis pas trompé sur la date et je n'ai pas non plus le don d'ubiquité (dommage !). La Mécanique Ondulatoire et le Motel étant situés à quelques dizaines de mètres et les concerts prévus à 1h30 d'écart, j'avais espéré pouvoir faire les deux. Comme ils ont eu chacun l'heure réglementaire de retard, ça a été le cas...

Pourquoi encore Moslyve, déjà bien présent dans ces pages (et c'est pas fini, la chronique du nouvel album est imminente)(d'ici une semaine à six mois donc) ? Parce que le groupe était réduit à un duo de guitares (d'un autre côté, mettre un groupe entier sur la "scène" du Motel...) et à une seule voix (pour cause de petits problèmes de santé...) et qu'il est toujours intéressant d'entendre des titres qu'on connait par coeur dans une version acoustique (même si je ne suis pas de ceux qui pensent que c'est le meilleur moyen de juger la qualité d'un morceau).

Et alors ? Le duo n'a pas été totalement convaincant dans ce difficile exercice. Malgré de beaux passages de guitare, certains titres manquaient un peu de peps ('Lucky 13', 'Prague') voire même paraissaient bien plats ('TV', 'Tell No One') quand d'autres se révélèrent bien plus efficaces ('Paris' en particulier). Des titres venant souvent d'une époque (le premier album sous le nom Moslyve & the Good Demons) où le chant masculin avait une place plus importante (le nouvel album Slave to Modern Age étant beaucoup plus articulé autour du chant féminin). Ce chant étant d'ailleurs le petit point faible de la soirée, ses nombreuses petites failles devenant beaucoup plus apparentes sans le fracas des guitares. Ce fut tout particulièrement le cas sur une reprise du 'Live Forever' d'Oasis (moins sur la reprise de Nirvana qui clôtura la soirée). Bref, Moslyve en acoustique, c'était sympa, mais on les reverra plutôt en électrique...

lyle

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