Il y a quelque chose de frustrant à voir un groupe comme Capsula jouer un concert gratuit de dernière minute à la Mécanique Ondulatoire devant une poignée de spectateurs... Vu dans une Flèche d'Or clairsemée il y a cinq bonnes années, le trio (agrémenté aujourd'hui d'un membre supplémentaire) argentin joue dans une cave quasi-déserte quand la dernière sensation du moment dans le même genre remplira une "vraie" salle. Mais après 40 minutes de bruit, d'énergie et de joie toute r'n'r, on se dit que eux, on les reverra sans doute encore dans cinq ans, après de nouveaux (et bons) efforts discographiques, quand les autres auront préféré reprendre leur job de comptable...
Alors Capsula c'est quoi ? C'est du rock psyché à l'ancienne (le côté J&MC assez présent autrefois à quasi-disparu), très 70's avec parfois un petit côté garage, un petit côté rock 60's ou même un petit côté glam (il faut dire que leur dernier opus est une reprise intégrale du The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars)(oui, c'est quand même une drôle d'idée, on est d'accord). C'est un chanteur / guitariste qui se déhanche comme un forcené avec tous les moves éculés que vos pouvez imaginer en s'époumonant joyeusement (et en machant un peu ses cheveux par moment). C'est une chanteuse / bassiste qui se dandine allègrement en faisant virevolter sa chevelure. C'est un batteur qui s'éclate férocement sur sa grosse caisse... ah oui, mais là non, en fait, c'est réduit au strict minimum (pas les moyens ou pas la place de venir avec un matos complet ?) mais ça remplit quand même amplement son office. Bref c'est du classique de chez classique (limite genre un peu cliché, quoi) mais comme les chansons sont efficaces et jouées par des gens qui s'éclatent et donnent du plaisir, ça fonctionne à plein. Les fans de distorsion en auront eu plein les oreilles...
C'était con et bon. Un vrai concert de rock, quoi ! A bientôt, Capsula.
lyle
|
09:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.