Boy Omega - Night Vision
Label : Tapete Sortie : 17/09/12 Format : CD / LP Disponible : Partout |
10 ans de carrière, un bon paquet d'albums, singles, EPs, splits... , des comparaisons avec Elliott Smith, Cursive, Bright Eyes, Dashboard Confessional... et on ne peut toujours pas dire que le nom de Boy Omega (qui aurait peut-être mieux fait de rester Martin Hasselgren, finalement) soit sur toutes les lèvres. Il n'est même pas sur Wikipedia (enfin, si j'ai bien cherché), c'est pour dire...
Difficile pourtant de croire que cela va changer avec Night Vision alors que c'est sans doute son album le plus varié et le plus ambitieux : le suédois nous a contacté une instrumentation aux petits oignons (il faut une demi-page (j'exagère si je veux) pour faire le tour des instruments dont il a joué), a cherché à rendre ses mélodies plus immédiates et a réussi à limiter un peu ses tics vocaux qui faisaient penser parfois à Elliott Smith, d'autres fois à Robert Smith (si si si, je vous assure...). Pourtant pas plus que ses prédécesseurs, ce nouvel album n'arrive à dépasser le stade du joli disque d'artisan.
Il a au contraire tendance à partager beaucoup plus l'opinion. Aux grandes réussites comme 'Marching Ants', sorte de Cure alangui à l'extrême, 'Our Treasure' slowcore aux guitares lumineuses évoquant furieusement les regrettés Arco (à découvrir absolument) ou le très lent, dépouillé (enfin pour une partie) et touchant 'Cannonballs' qui rappelle Rivulets, succèdent des titres beaucoup moins convaincants comme le faussement symphonique mais surement trop sucré single 'Halos' ou ce 'Trigger' qui se demande encore s'il doit être rock ou électro.
Boy Omega a peut-être un grand album en lui. Ou peut-être continuera-t-il juste à aligner les jolies petites chansons faussement calmes mais toujours finement composées. Et ça serait déjà pas mal...
lyle
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21:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
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