On a vu Marie-Flore sur scène plus souvent qu'on a de doigts, alors que peut-on bien en dire de nouveau? Plus qu'il n'y paraît. Il y a longtemps, elle a annoncé son objectif : plus de rock. Autodidacte en tout, guitare, chant, elle avança progressivement. En quelques occasions, on l'a vue entourée d'un groupe, enfin soutenue par une vraie section rythmique elle pouvait appuyer la guitare, la distorsion, et étendre son chant vers plus de puissance. Elargir sa palette, somme toute, vocalement et musicalement. C'est aussi ce qu'on a vu à la Maroquinerie, bien qu'elle soit seule sur scène elle a varié ses effets savamment, démontrant au passage toute l'expérience accumulée dans des Zénith ou un Olympia à chauffer des salles peu généreuses envers les première partie.
Encore plus surprenant, la setlist comptait surtout des titres inédits. On se régale d'avance du futur album qui contiendra la ritournelle accrocheuse 'By the dozen' déjà entendue et si reconnaissable. On pourrait y entendre aussi des chansons à la fois dansantes et attachantes, alternant le doux et le dur, on a vu les épaules du public onduler au son de 'Do you still fancy me?', et d'une 'Shifting sand' sortie intacte du Teppaz. Et encore, ce n'est rien à la banane qui vous attend lorsque vous découvrirez à votre tour 'Black clown', qui n'a pas fini de faire des envieux.
Alors, quoi de neuf? Rien de neuf, doc, puisque c'est toujours aussi bon!
arbobo
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