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Pony Taylor - How to Fold Paper in Half Twelve Times

 

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Label : Superhomard

Sortie : 21/05/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

Des années d'école à essayer de me faire comprendre qu'on ne dit pas "j'aime" ou 'j'aime pas" et qu'on se doit d'argumenter (bon, rien n'y a faire, de temps en temps je laisse échapper un "c'est de la merde"). Et la seule chose qui me vient en écoutant, une fois de plus (ce qui prouve déjà qu'il est plus qu'écoutable) le nouvel album de Pony Taylor c'est "j'aime moins" ! J'aime moins que son prédécesseur, Eleven Safety Matches, que l'EP sorti il y a quelques mois, Ponycolorbox, et même que l'unique album des Strawberry Smell, groupe dans lequel certains de nos petits Taylors ont usé leurs fonds de culotte autour de l'an 2000. Mais je ne sais pas pourquoi.

 

Le groupe d'Avignon est toujours plongé dans les années 60 et 70, essentiellement outre-Manche, mais pas que, avec la liste d'influences longue comme le bras qui va avec : Beatles, Kinks, Small Faces, Animals, Big Star, Byrds... Il dispose d'un chanteur à la voix fluide, chaude et agréable. Il sait composer des mélodies fraîches, entraînantes et légères, aussi bien quand il s'agit d'accélérer le rythme pour un peu de power-pop endiablée que quand il faut le ralentir pour une ballade plus sensuelle. Il a travaillé ses arrangements au millimètre. Bref du travail d'orfèvre, dans lequel il serait bien difficile de ressortir un titre qui serait un peu plus faible. Ou un titre qui serait vraiment fort...

 

Premier petit accroc pour How to Fold Paper in Half Twelve Times (réponse : on ne peut pas ça devient trop épais assez vite) et reproche qu'on aurait déjà pu faire à son prédécesseur. Mais la principale chose qui me dérange, il me semble, est que cet album nous en met plein les oreilles, sans aucun répit. Qu'à la fin des 12 titres, la tête est pleine de riffs d'époque, de synthé virevoltant, de batterie pétaradante... et est prête à exploser. Il y manque des petites respirations, plus de variations dans les niveaux sonores, bref la possibilité de ne pas avoir à l'écouter avec le son à fond pour en profiter, avec pour conséquence la prise de Doliprane...  Et en plus j'ai l'impression que je commence à développer une allergie aux claviers vintage... (et ils sont très présents...). Mais bon, tout cela reste très personnel, et Pony Taylor nous offre un nouveau disque tout à fait recommandable.

 

lyle

 

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