Trust - TRST
Label : Arts & Craft Sortie : 28/02/12 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Un album sorti en février (2012 quand même, et à la toute fin du mois...), décidément on est à la pointe de l'actualité ici... Bon en fait, il faut que je vous raconte comment tout a commencé... Je cherchais un truc bien glauque pour fêter la rentrée comme il se doit (bah ouais, retourner au boulot, c'est toujours la joie), et au milieu de la pile de CDs oubliés (ceux qui prennent la poussière après avoir été achetés par hasard et écoutés trop peu de fois) je tombe sur une pochette avec une (?) vieille fan de Fat Bob garantie d'époque. Chouette, un truc sinistre que j'me dis... Erreur, certes, mais erreur qui tourne dorénavant en boucle sur la platine !
On peut d'ailleurs se demander si cette pochette est un hommage parodique au label, il n'y a pas si longtemps jeune et ultra-hype, désormais déjà has-been, ou un clin d'oeil amusé à ce à quoi pourraient ressembler les vieux fans des groupes pillés par le duo. Car disons le tout de suite (après un paragraphe et demi), Trust (pfff, aucun respect pour la culture de leurs cousins d'outre-Atlantique, ces canadiens) est un combo de plus repompant allègrement ses leçons apprises à l'écoute des 80's (essentiellement dans la synth-pop et la new-wave). Sauf qu'il est impossible de le prendre réellement au sérieux, tant le résultat à un côté grosse déconne, ambiance troisième partie de soirée vraiment très arrosée...
En gros, TRST, c'est 11 titres où New Order tente de jouer du Depeche Mode (ou Dead or Alive du Sisters of Mercy, si vous préférez...) avec à sa tête un poivrot qui se prend pour Ian Curtis, parfois aidé / remplacé par une demoiselle sans trop de charme vocal (sans doute quand il est trop bourré). Le résultat est une sorte de mix étrange entre techno et cold-wave avec une voix gutturale qui semble ultra-forcée. Et le pire c'est que la plupart du temps, ça marche ! On se surprend vite à bouger comme un con sur des rythmes hypnotiques, des beats ringards et des synthés glauquo-baveux, sans jamais réussir à s'arrêter tant des titres comme 'Bulbform' ou 'Candy Walls' sont aussi cons qu'addictifs. Par contre, quand l'album s'arrête... la gueule de bois est pas terrible...
lyle
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22:53 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
M'ouais... je comprends mieux ton point de vue après avoir écouté quelques titres du groupe sur leur page Soundcloud ("Candy Walls" gâché par un trait de synthé tout pourri) ; mais comme tu dis, "ça marche !" PARFOIS (comme sur "Sulk" où l'on ne peux s'empêcher de remuer !) Pas sûr par contre de tenir la distance sur un album entier...
Écrit par : J-P. | 06/09/2012
Répondre à ce commentaireComme quoi je ne dis pas que des conneries...
Il faut être dans le mood pour l'écouter en entier...
Écrit par : lyle | 07/09/2012
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