Dans le mur... du son !

Ca sent déjà la fin des vacances ce soir à la plage du Glazart : température douce, nuit qui tombe vite et beaucoup plus de monde que les dernières fois. Alors soit les vrais plages sont déjà vides, soit il y a vraiment un gros buzz sur Diiv...

Et on commence avec les petits frenchies du jour, Caandides, qui nous ont joué... qui nous ont joué... bah je ne sais pas trop ce qu'ils nous ont joué en fait... (oui, je suis d'une grande aide pour mes fidèles lecteurs) à part que c'était vraiment frais et fun. C'était à la fois pop, folk et électro (sans être électro-pop ou folktronica...)(oui, qu'est ce que je peux en dire, des conneries), un peu expérimental dans le mélange des sonorités mais sans jamais perdre de vue l'écriture de vrais bonnes chansons. Bref, c'était très sympa et juste assez court pour qu'on ne risque pas de se lasser.

Le trio anglais Parakeet, lui, on n'a pas trop de problèmes pour savoir ce qu'il joue : du rock noisy comme tant d'autres depuis l'invention de Sonic Youth (et de My Bloody Valentine)(et de Deerhoof). Mais il le fait bien. Mariko Doi (Yuck) semble hésiter sans cesse entre susurrer et crier tandis que derrière le magma sonore (son vraiment pas très bon et petits problèmes techniques) de la batterie frénétique et de la guitare acérée, on discerne de vraies bonnes mélodies. Concis (20 minutes et c'est fini), efficace, et surtout à revoir dans de meilleures conditions.

Alors que ça fait plus de 15 jours que Oshin passe et repasse sur la platine pendant que je me demande ce que je pourrais bien dire d'un groupe de plus qui a bien écouté ses classiques post-punk, shoegaze, dreampop voire krautrock, la vision de Diiv sur scène vient complètement bouleverser l'idée que j'avais du groupe. Loin du côté un peu plombant de l'album, les morceaux sont joués d'une façon plus légère et sautillante (et pas seulement parce que ça s'agite beaucoup sur scène) qui les fait paraître bien plus rapides et festifs. On pense bizarrement à Weezer essayant de reprendre du Joy Division (ces lignes de basse...) et du JAMC. Oh, certes les longues nappes instrumentales finissent parfois par agacer un peu, surtout comparées aux passages chantés (trop rares et trop peu audibles dans le mix d'ailleurs) les plus pop mais on s'éclate, et apparemment, eux aussi. Bon, voilà, je prenais Diiv pour un énième combo d'opportunistes corbeaux, et il nous offre un concert qui pue la sueur et la bonne humeur. Il est temps de se replonger dans Oshin...

lyle

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