Dans le mur... du son !

Ah, l'International... Ses concerts qui ne commencent pas à l'heure prévue, pas forcément par la personne prévue, dans une atmosphère rapidement surchauffée (enfin quand ce n'est pas vide...) aux éfluves de moisissures (d'abord) (NDA : et c'est pas peu dire, faut pas prendre la cave de ses parents pour faire des concerts, les gars), de bière et de sueur (à la fin) (NDA : je ne veux pas savoir ce que tu y fais d'habitude...)...

Au bout de presque une heure à attendre en sirotant une bière et à se demander si on ne va pas abandonner tout espoir (NDA : mais en belle et bonne compagnie), on a enfin la joie de voir Paulette Wright monter sur scène avec ses quatre musiciens. Elle est toute mimi (NDA : ça me fait mal au coeur de le dire mais c'est vrai) avec son air très à l'aise et très contente d'être là ; échange et plaisante avec le public. Et quelle jolie voix. Assez classique et intemporelle, elle évoque tout un tas de noms, de Joni Mitchell à Kate Bush, sans pour autant faire copie de personne (NDA : heureusement que j'étais là, hein, sinon, il se serait mis dans un état...). Particulièrement agréable dans les moments de douceur, elle peine un peu plus quand ça s'agite un peu. Musicalement, on est dans du pop / folk plutôt conventionnel mais de bon aloi et solidement écrit. Le genre de truc pour lequel FIP (NDA miam), Télérama (NDA euh ?) ou les Inrocks (NDA beurk) pourraient facilement s'enthousiasmer (on préférerait personnellement que ça montre un peu plus les dents) et qu'on imaginerait facilement pouvoir trouver sa place à Taratata, comme Mina Tindle par exemple. Bref, c'est pas révolutionnaire mais on passe un bon moment, dans une bonne humeur générale, malheureusement un peu gâché par un son étrangement métallique et dans lequel la contrebasse et le banjo étaient un peu noyés. Dommage mais on espère la revoir bientot dans de meilleures conditions (NDA : id est, sans moi ?)(mais non, dans une vraie salle...).

lyle

Paulette Wright

PS : NDA = Note De l'Accompagnatrice