Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Evans The Death - Evans The Death

 

evans.jpg

Label : Fortuna Pop!

Sortie : 02/04/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

Nos lecteurs ont du s'en rendre compte depuis longtemps maintenant, j'aime les underdogs. Et les losers. Et si les cinq anglais ne sont pas des underdogs avec un nom venu du personnage d'entrepreneur de pompes funèbres dans le Under Milk Wood de Dylan Thomas et des labels qui fleurent bon l'indie confidentielle, Fortuna Pop! de ce côté-ci de l'Atlantique, Slumberland de l'autre (à part les POBPAH, dont le relatif succès reste sans doute un mystère pour les labels eux-mêmes, les groupes de ce duo magique n'envahissent pas les magazines), je ne sais pas ce qu'ils sont... Ils sont définitivement faits pour moi en tout cas !

 

Les plus perspicaces (ou habitués aux labels...) s'en seront déjà doutés, Evans The Death est un peu bloqué en 1986 (en C-86 pour être précis) avec son indie pop/rock joliment désuet et qui flirte aussi par moment avec Pavement, surf-rock et britpop (difficile de ne pas penser à Echobelly sur une grosse poignée de morceaux). On a donc droit à de belles mélodies, tantôt douces et envoutantes, tantôt beaucoup plus speed et nerveuses. Des guitares soyeuses mais capables à tout moment de montrer subitement les dents et de mordre. Et un chant féminin qui n'a aucune difficulté à nous séduire. Katherine Whitaker n'a pas un timbre spécialement original (on pense aussi bien suivant les moments à Sony Madan qu'à Louise Wener, Miki Berenyi ou Marijne van der Vlugt)(oui, définitivement un petit côté britpop, donc...) mais elle sait se montrer à la fois déterminée, charmeuse et proche; froide et réservée. Du coup, il s'établit immédiatement en même temps une familiarité et une certaine distance.

 

En douze titres et trente minutes, Evans The Death n'a pas un pouce de gras et enchaîne les titres courts et enlevés qui auraient fait autrefois les joies des radios (anglo-saxonnes bien entendu). Et peu importe qu'il sonne énormément comme un disque ayant pu sortir n'importe quand entre 1986 et 1996, puisqu'il le fait autrement mieux que la plupart de ses (nombreux) contemporains nageant dans les mêmes eaux et surtout avec une fraîcheur et une conviction qui fait vraiment plaisir.

 

lyle

 

jauge8.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Facebook

 

Les commentaires sont fermés.