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Ólafur Arnalds - Another Happy Day (Original Motion Picture Soundtrack)

 

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Label : Erased Tapes

Sortie : 27/02/12

Format : CD / LP

Disponible : Partout

 

Bon, là, je ne vais pas vous être d'une grande utilité. Si si si, encore moins que d'habitude... Il faut dire que, d'une part, je ne sais toujours pas pourquoi parmi les (nombreux) auteurs de musique néo (ou faut-il dire post ?) classique, il est sans doute celui que je préfère, et que, d'autre part, je n'ai strictement aucune idée de (et aucune envie de chercher) ce qu'est ce film (Another Happy Day donc, il faut suivre les gars !) dont ce disque est la bande originale... Tu parles d'un chroniqueur ! Mais comme j'aime beaucoup cet album, je vais quand même vous en toucher deux mots.

 

Il faut dire que je trouve qu'il y a dans le jeu de piano du compositeur islandais un quelque chose de naturel, d'instinctif, d'immédiat, de simple (en apparence bien entendu...) ; une façon d'accrocher les mélodies en quelques notes et de créer immédiatement une ambiance propice aux émotions et aux images mentales, alors que j'aurais tendance à reprocher à certains de ses pairs (Hauschka, Frahm) un désir d'expérimentation et de virtuosité donnant des morceaux qui ne me touchent pas. C'est sans doute pour cela que ...And They Have Escaped the Weight of Darkness est son album qui me touche le moins alors que Found Songs et Living Room Songs, composés et enregistrés en une semaine au rythme d'un titre par jour, me plaisent énormément.

 

Mais ce Another Happy Day alors ? Avec un violon omniprésent, parfois légèrement lumineux et porteur d'espoir, mais le plus souvent joliment nostalgique voire mélancolique ; quelques pointes d'électronique apportant un petit côté sombre et une sorte de langueur cotonneuse qui s'étire sur onze pièces en général courtes, on ne peut pas dire que cette B.O laisse supposer un film particulièrement gai et plein d'action (l'accélération dans la plage 9 laisse quand même imaginer un évènement dramatique...); langueur enfin rompue dans le long dernier morceau au piano tressautant porteur de mystère et à l'instrumentation beaucoup plus riche concluant de façon totalement différente un univers soudainement en perpétuel changement. Bon, ça ne me donne pas envie d'aller voir le film, mais pour se blottir sur le canapé avec un bon verre et des images de paysages sublimes dans la tête, c'est parfait. Alors oui, ceci n'est pas une chronique. Juste un ressenti bien maladroit. Par contre c'est un sacré bon disque...

 

lyle

 

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