Dans le mur... du son !

Label : Thrill Jockey

Sortie : 13/09/11

Format : CD / LP

Disponible : Import

Est-ce que je vous ai déjà parlé de ma femme, Monsieur ? Non, parce que c'est un sacré personnage ma femme... Mais tout ce qui touche au drone ou à des trucs comme ça, ma femme, elle arrive pas à comprendre. Elle trouve que c'est du bruit répétitif, un peu comme des bourdonnements. Mais faut pas lui en vouloir à ma femme, Monsieur, elle a été élevé à JJG, Francis et Michel [NDF : maintenant j'aime John Barrowman, so what ?], alors comment pourrait-elle percevoir les subtils changements de dynamique, d'effets et de sonorités sur un disque comme Lost in the Glare ? Ressentir cette impression de découvrir un immense territoire alien, avec l'excitation et la peur qui viennent avec une telle découverte ? Découvrir dans chaque note d'infinies variations et y prendre du plaisir ? Mais vous savez, Monsieur, peut-être ma femme a raison et c'est moi qui suis fou d'aimer le nouvel album de Barn Owl...

lyle

Myspace

Label : n5MD

Sortie : 06/09/11

Format : CD

Disponible :  Import

Après un Loop Over Latitudes plutôt décevant, on n'attendait pas forcément grand chose du nouvel album de Dalot. Grave erreur ! Plus varié que son prédécesseur dans ses ambiances et ses textures, Minutestatic abandonne souvent le côté ambient contemplatif pour frayer vers l'électro, le post-rock, voire le shoegaze. Ainsi 'Missing pieces' ressemble à un morceau des Cure remixé par Port-Royal alors que 'Canyon' à tout de la balade dans un paysage fantomatique. Le résultat a un étrange pouvoir dépaysant et euphorisant même si l'album aurait sans doute gagné à être un peu plus resserré et à être accompagné de temps en temps de chant.

lyle

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Label : /

Sortie : 14/06/11

Format : CD / MP3

Disponible : Ici

Dark Mean fait partie de ces très jolis disques de pop / folk pour lesquels on se retrouve assez démuni au moment d'écrire quelques lignes. En effet, une fois qu'on a dit que les mélodies sont fines et délicates, que l'instrumentation est variée et impeccable (mention particulière au banjo), que le chant masculin est doux et clair mais que l'ensemble manque un peu de piquant et de la petite touche d'originalité qui démarquerait Dark Mean des innombrables autres groupes dans le genre, on a un peu tout dit. Ah oui, on peut rajouter que 'Smoke Lake' bénéficie d'un agréable côté post-punk, que six des dix morceaux étaient présents sur les deux EPs gratuits sortis précédemment et que si vous cherchez une petite sucrerie pétillante pour finir l'hiver, celle-ci fera très bien l'affaire. 

lyle

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Label : Northern Spy

Sortie : 14/07/11

Format : CD

Disponible : Partout

Quand deux vétérans de la scène psych / noise expérimentale se rencontrent, ça ne peut faire que des étincelles. Après il reste à voir si cela va donner un beau feu d'artifice ou un pétard mouillé... Tom Carter (Charalambides) et Marc Orleans (Spore, Sunburned Hand of the Man et plein d'autres choses) nous font donc pendant plus de 40 minutes une brillante démonstration de leurs talents de guitariste mais n'arrivent à ne vraiment convaincre qu'occasionellement, en particulier sur le blues virtuose de 'Eyes on a Cabbage Head'. Car le reste du temps, on a un peu trop l'impression d'écouter deux potes se faisant plaisir en s'offrant un jam du tonnerre. Dommage...

lyle

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Label : Fortuna Pop!

Sortie : 10/10/11

Format : CD

Disponible : Partout

Oui, encore un album de l'ex-Hefner. Mais composé et joué, presque uniquement, au piano, comme son nom l'indique, des évènements ayant obligé Darren Hayman a se reposer et à ne pas pouvoir entendre de sons trop violents. Du coup The Ship's Piano propose une musique simple et douce, qui va à l'essentiel en proposant de jolies ritournelles entraînantes. Etrangement on y retrouve des textes et des mélodies rappelant ses débuts (on pense à certains de ses 'Hymn to') mais dans une version plus adulte et apaisé. C'est beau, calme et doucereusement mélancolique... Et pour les fans absolus, Darren en a même fait une version casio appelé The Shit's Piano et disponible à un prix très modique sur Bandcamp.

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Label : InWallaby

Sortie : 13/12/11

Format : CD

Disponible : Partout

Je m'étais bien promis après la purge qu'était Echo Mountain d'en avoir définitivement terminé avec k's Choice. Pourtant en voyant Little Echoes chez mon disquaire et malgré sa pochette pour le moins pas engageante, j'ai craqué ; la came a beau être mauvaise, on replonge vite... Il eut sans doute fallu que je fasse un peu plus attention à la pochette et au tracklisting afin de me rendre compte qu'il s'agissait en fait d'un petit compagnon à son prédécesseur, composé de versions réarrangées, de deux nouvelles compositions et de quatre reprises.

Passons rapidement sur les premières (certaines choses ne peuvent être sauvées même en les dépouillant et en accentuant le côté feu de camp) pour évoquer les deux inédits : 'I wanna get lost' rappelle furieusement un tube des Dandy Warhols en version acoustique et 'Someone just like you' est une douce et honorable ballade. Sans doute les deux meilleurs moments de cet album car il vaut mieux que les oreilles sensibles évitent les reprises de 'No Surprises' et de 'I'm so excited' (avec harmonica inside...). Pas pire que Echo Mountain. Mais mieux ? A peine moins pire peut-être...

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Label : Hometapes

Sortie : 19/09/11

Format : CD

Disponible : Partout

Avec un rythme de production aussi soutenu et une qualité aussi constante, Megafaun semble devoir se placer parmi les bons petits artisans du folk sur lesquels on peut compter pour des années : mélodies soyeuses, harmonies impeccables, instrumentations raffinées... Un peu moins psyché et plus boisé qu'auparavant, le groupe nous offre des ritournelles pop gentilles et sucrées ('Second friend'), des ballades délicates ('Hope you know', 'You are the light'), des passages un peu plus roots ('Resurrection', 'State / meant') et d'autres plus musclés,  mais semble avoir abandonner un peu toute tentative d'expérimentation (sauf sur un 'Isadora' instrumental à l'introduction aussi cuivrée qu'indigeste) pour s'en tenir sagement à un classicisme des plus efficaces. Un beau disque... mais sans surprise.

lyle

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Label : Fastcut

Sortie : 06/04/11

Format : CD / MP3

Disponible : Ici

Oh, un disque de dreampop / shoegaze ! Ca faisait longtemps dis donc... Bon, plus sérieusement, on peut se demander ce que le canadien Danny Provencher alias Under Electric Light va pouvoir proposer de plus que les centaines de groupes de ce genre ayant débarqué ces dernières années.

Le cahier des charges est parfaitement rempli : chant éthéré, reverb, murs de guitare, nappes de synthé... Le garçon a de bonnes influences et maîtrise parfaitement les codes. Sa petite différence à lui serait de ne pas s'enfermer dans un style mais de le mélanger à d'autres : britpop ('Skyline'), post-punk ('A Sudden Move'), new-wave ('Someone Somewhere')... Si le résultat n'est pas toujours concluant, Waiting For The Rain To Fall reste un fort bon disque de musique grise et nuageuse. Mais on aimerait bien par moment soit quelques rayons de soleil, soit de bons grop coups de tonnerre...

lyle

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