Oliveray - Wonders
Label : Cote labo / Erased Tapes Sortie : 14/12/11 Format : CD / LP Disponible : Partout |
Je vais peut-être vous paraitre parfaitement con (oui, encore plus que d'habitude) mais à chaque fois (et entre la version digitale et maintenant physique, ça en fait des fois) que j'écoute Wonders le premier album d'Oliveray, je passe mon temps à me demander pourquoi les deux compères on choisit ce nom. Oui, je sais Nils Oliver Frahn et Peter Ray Broderick, mais sérieusement ? Ca sonne pas particulièrement bien (OK, mieux que Peternils mais Frahn & Broderick, ça le faisait aussi bien, non ?). C'est pas pour l'anonymat vu que toute la com' est faite sur le thème du premier album en duo de ces deux grands amis, accessoirement bénéficiaires d'un bon petit buzz depuis maintenant de longs mois. Non, je ne vois pas...
Ce que je vois parfaitement bien par contre, c'est que si j'ai le temps de penser à ça, cela prouve que les huit titres de Words n'arrivent jamais à me passionner. Je dois bien avouer que cela n'est pas vraiment une surprise, étant resté jusqu'ici totalement réfractaire aux oeuvres de Peter Broderick (pas faute de l'avoir vu deux fois en concert...) et n'ayant jamais éprouvé les mêmes sensations en écoutant Nils Frahm au piano qu'avec Hauschka, Library Tapes ou Olafur Arnalds (entre autres). La voix du premier m'apparait mièvre et sans attraits. La musique du second m'impressionne mais ne me touche pas. Comme en plus l'album ressemble à un patchwork allant de la pièce instrumentale néo-classique au folk pour saloon avec même deux reprises dont la particulièrement inutile 'Harmonics' d'Efterklang ...
Et pourtant, je l'ai acheté alors qu'on m'avait envoyé la version digitale... Quand je vous dis que je suis con... Mais alors pourquoi ? Parce qu'il y a des moments somptueux, comme l'instrumental 'Growing Waterwings' qui ouvre l'album par une douceur angélique et un équilibre parfait entre le violon et le piano ou le très spatial 'You don't love' avec sa guitare balladeuse. Parce qu'on ressent une complicité, une sincérité, une proximité très particulière ; que l'enregistrement s'est fait dans une bonne humeur. Et surtout parce qu'on ressort de l'écoute particulièrement reposé et apaisé. Et en ce moment, c'est déjà pas mal...
lyle
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