Dans le mur... du son !

Label : Drag City

Sortie : 23/08/11

Format : CD / LP

Disponible : Partout

Il est temps de l'avouer... je suis un acheteur de disques compulsif. Si par malheur il n'y a rien chez un de mes revendeurs habituels... et bien je vais quand même trouver quelque chose. Un nom de groupe bien chiadé, un titre d'album attirant, une pochette sympa, un label connu... et hop, c'est dans la poche ! Starry Mind répondant aux deux derniers critères, le voilà donc bientôt sur la platine. Mais par réellement de surprise sur ce qui allait s'en échapper, le visuel comme la signature Drag City ayant largement mis la puce à l'oreille.

Le nouvel album de P.G. Six (dont j'ai appris depuis que la carrière est déjà longue de plus de 15 ans et d'un bon paquet de sorties) n'est donc comme vous l'aviez deviné ni du post-rock dépressif ni de la britpop de quinzième zone, mais bel et bien un truc terriblement 70's à mi-chemin du folk et du rock psyché. Je pourrais faire une petite liste des groupes auxquels on pense à l'écoute des huit titres (40 minutes quand même) mais à quoi bon ? On conseillera plutôt aux amateurs d'aller découvrir ça par eux-mêmes, le disque le mérite, vu qu'il est truffé de bonnes petites chansons, que les musiciens sont excellents dans le genre et que le chant carrément désuet est plein de charme.

Non, ce qui est intéressant (oui, enfin, bon... peut-être, quoi !) c'est la raison qui me fait revenir régulièrement à ce Starry Mind dont je n'avais pas l'intention de parler, n'ayant finalement rien de passionnant à en dire (oui, je sais, ça se voit...) : un sentiment d'honnêteté absolu. Quand tant de groupes semblent chercher à humer l'air du temps, P.G Six n'a pas peur d'être ringard et de faire ce dont il a envie. Et de le faire très bien. Alors on est en droit d'estimer qu'on a mieux à faire, comme écouter les grands anciens, mais moi, en ce moment, voilà ma grande bouffée d'air frais...

lyle

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