Dans le mur... du son !

Devoir choisir entre plusieurs concerts à Paris au mois d'août, c'est dingue non ! Et comme on s'était demandé dans le billet sur leur premier EP s'il "survivra à l'arrivée des vrais beaux jours" (oui, bon, c'est vrai qu'on les attend toujours...), on a donc choisi les Minnie Moskowitz plutôt que Suuns. Bonne pioche ?

En formation quatuor (dingue, ces gens qui sont en vacances en août, quand même !) pour l'occasion, le groupe a pour mission de réchauffer encore un peu plus l'atmosphère de l'International qui n'en a franchement pas besoin, même si on l'a connu nettement plus plein (et du coup encore plus irrespirable). Et elle sera parfaitement remplie. Pourtant la musique ici aurait tout pour me faire fuir : une électro-pop fraîche et dansante, allant piocher quelques idées aussi bien dans une new-wave / synthpop des 80's (les passages à la Bronski Beat sont presque too much) que dans la techno pour compil de supermarché des 90's. Oui tout cela fait peur, mais comme c'est servi show avec une candeur, une légèreté et une bonne humeur de tous les instants, ça fonctionne à plein tout en évitant tous les écueils du putassier et ça fait passer une très bonne soirée. Allez, deux petits regrets : c'était un peu long avec une poignée de titres dispensables (mais quasiment aucun "jeune" groupe ne devrait dépasser les 30 minutes) et en commençant avec deux bombes ('Babylosers' et 'Dead Shark') le groupe avait tiré d'entrée deux de ses meilleures cartouches...

Alors du coup, on se rendra sans doute le 22 septembre à l'espace B ou le 4 novembre à l'OPA Bastille pour vérifier qu'après avoir survécu haut la main à l'arrivée des vrais beaux jours, il sera aussi capable de survivre aux mauvais.

lyle

http://www.myspace.com/minniemoskowitz