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C'est encore une histoire de familles. Au pluriel. Comme si reconstituer le parcours de Neil Finn, père de Liam et frère de Tim, n'était pas suffisamment compliqué. Ben non, il a fallu qu'on voie arriver en première partie un très bon guitariste dont on ne connaissait pour l'heure que le nom de scène, Man made.
Nile Marr, voilà le nom de Man made, et comme par hasard il vient de Manchester, inutile de nier son propre père fait sa pub sur son site alors fin du mystère.
Les 800 places du sous-sol du xoyo ne sont pas toutes parties, mais pour un jeudi 28 juillet la salle est bien remplie. Et -on souffle de soulagement- la moyenne d'âge n'est pas celle d'une maison de retraite. Car, résumons-nous. Après des succès dès le début des années 80, Neil Finn lance encore un nouveau projet, Pajama club, dont on vous a dit deux mots là. Hormis des extraits, on ne connaissait pas grand chose de l'album, annoncé mi-septembre, si ce n'est que le groupe achevait à cowper street une mini-tournée anglaise. Du coup, pour l'analyse en finesse des morceaux avec leur titre, vous patienterez un peu ;-) Le métier parle, les arrangements sont ok, malgré un son un peu fort (on aurait préféré que ça reste une maladie parisienne), et on ne voit pas le temps passer. La veine est plus rock que prévu, et certains passages ont un sérieux goût de revenez-y. La salle suit, pas toujours mais à bon escient, des connaisseurs en somme, pas des groupies (on a passé l'âge). On est prêt à suivre Finn une nouvelle fois, malgré la fin pitoyable de Crowded house et un album qui aurait mérité de ne jamais être écouté par personne. Ce type a un talent inné, et connait visiblement une énième jeunesse avec sa compagne et leurs musiciens.
La jeunesse, Man made a encore les deux pieds dedans, et une ascendance encombrante. Si scéniquement c'est déjà très au point, on retient surtout que le garçon a une voix et s'en sert juste comme il faut sans en rajouter. Mais en quarante minutes on a eu l'impression d'entendre plus d'une fois certains morceaux. Il va falloir creuser un peu plus les mélodies pour convaincre au-delà de la demi-heure, mais seul ou en groupe on sera dans les parages la prochaine fois que le gamin pointera son nez à Paris. Promis.
arbobo
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