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Sons & Daughters - Mirror Mirror

 

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Label : Domino

Sortie : 28/06/11

Format : CD / LP

Disponible : Partout

 

Dans la famille "groupe qui promet monts et merveilles le temps d'un single et déçoit systématiquement", je voudrais... le fils et la fille ! Oui, elle est facile, je vous l'accorde mais il fallait bien commencer par quelque chose et ce qui caractérise le mieux pour moi Sons & Daughters est définitivement l'écart entre l'excitation qui suit la découverte du premier extrait et le bof qui conclut les premières écoutes intégrales de l'album. Ainsi après 'Johnny Cash', 'Dance Me In' et 'Gilt Complex', c'est au tour de 'Silver Spell' de m'avoir fait saliver... et de Mirror Mirror de ne pas réussir à me convaincre totalement que Sons & Daughters n'est pas que le groupe de la femme de Roddy Woomble (la bassiste Ailidh Lennon).

 

Signe des temps, c'est par un morceau offert sur le web qu'on a donc pu se faire une première idée (le "vrai" premier single étant en fait 'Breaking Fun') de ce troisième (quatrième si on préfère compter Love the Cup) album du groupe écossais et ce 'Silver Spell' annonçait une nouvelle direction, entre post-punk décharné et new-wave particulièrement sombre, en rappelant énormément le Depeche Mode de Black Celebration (l'effet Gareth Jones au mixage ?), ce qui n'est dans ma bouche pas un mince compliment. Le reste n'est malheureusement pas la plupart du temps à la hauteur de cette excellente introduction et fait un peu regretter que le groupe ait abandonné son indie rock énergique et mélodique aux guitares énervées pour suivre comme tant d'autres les sirènes noires des 80's.

 

Oh, il y a d'autres très bons moments, dans Mirror Mirror, mais si on ne peut pas aller jusqu'à parler d'image miroir, cela reste un peu trop fortement sous influence : outre Depeche Mode on pense ainsi par exemple à Wire ('Bee Song') ou à Siouxsie & the Banshees ('The Model') et il faut bien avouer qu'on a trop entendu depuis quelque temps cette basse habitée ou ces synthés dépressifs. Et puis il y a ces titres nettement plus faibles, à la fois pas suffisamment accrocheurs pour retenir l'attention ou donner des fourmis dans les jambes comme les meilleurs titres du groupe, et laissant un petit goût artificiel dans leur côté crépusculaire et glauque. Du coup un morceau comme 'Rose Red' fait plus penser à du mauvais Kills (reconnaissons qu'il y a toujours eu un certain nombre de points communs entre les deux camarades de label) qu'à autre chose.

 

Au bout du compte, il est probable que ce n'est pas avec ce pourtant très honorable bien qu'inégal Mirror Mirror que les Sons & Daughters vont sortir de la semi-obscurité dans laquelle ils sont plongés, et pour cet album, pas seulement du côté de la reconnaissance publique.

 

lyle

 

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http://www.myspace.com/sonsanddaughters

http://www.sonsanddaughtersloveyou.com

 

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