Gospel Music - Duettes
Label : Fierce Panda Sortie : 22/11/10 Format : 10" / MP3 Disponible : Import |
Marrant comme un seul nom sur une pochette peut vous faire acheter un disque. Non, pas celui de Soko, petite frenchie dont la hype fut aussi violente que brève et dont il nous semblait qu'elle avait arêté la musique (on s'était réjoui trop vite...). Celui de Tracyanne Campbell n'aurait pas non plus été suffisant malgré toute l'estime qu'on a pour Camera Obscura. Et même si on avait reconnu que Shirley Simms venait des Magnetic Fields et Cassie Ramone des Vivian Girls, cela ne nous aurait sans doute pas suffi pour investir sur un vinyle à la pochette moche et dont l'artiste a choisi l'affreux nom de Gospel Music. Alors si on avait su qu'il s'agissait de Owen Holmes des Black Kids... l'aurait-on acheté malgré la présence de Darren Hayman ?
Oui, sans doute quand même, tant on a été fan de Hefner et bien que le petit Darren n'ait jamais égalé en solo sa première carrière... Et en commençant Reinheltsgebot par les lignes "Baby I've been brewing my own beer, I'd pour you a pint if you were still here", Gospel Music se place immédiatement dans la succession du maître : musique hésitant entre pop lo-fi, antifolk et twee avec des textes bien sympathiques ou notre anti-héros se met en scène, bien souvent dans ses rapports ratés avec les femmes. Rien de nouveau sous le soleil (ou sans doute faudrait-il plutôt dire sous le crachin...) sauf que, comme le titre, Duettes, l'indique (en fait le premier paragraphe aussi, pour ceux qui l'aurait lu attentivement, si si, il doit y en avoir), a la bonne idée de ne proposer que des duos, ce qui apporte un renouveau bien venu.
Les quatre voix féminines proposent donc un contre-poids tout à fait opportun au chant grave d'Owen Holmes et sont suffisamment différentes les unes des autres pour que chaque titre soit une nouvelle découverte. Et c'est ce petit plaisir qui place Duettes au dessus des nombreuses productions lo-fi similaires et poussent à le remettre régulièrement sur la platine, d'autant que les cinq titres sont courts et font preuve de pas mal de peps. Et on ne peut avoir que de l'admiration pour quelqu'un qui arrive à rendre Soko supportable...
lyle
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09:53 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
ça a l'air tentant.
soit dit en passant, la peinture blanche fait penser à broadcast, ok, mais aussi à un autre disque récent, je n'arrive plus à me souvenir lequel :-/
Écrit par : arbobo | 16/01/2011
Répondre à ce commentaireCa pourrait te plaire...
Écrit par : lyle | 16/01/2011
très sympa, j'aurais pas forcément attendu ça chez kill rock stars en plus
Écrit par : arbobo | 16/01/2011
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