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Harlem + Sheraff, la Plage du Glazart, le 18 août 2010

 

Ce qu'il y a bien avec les concerts gratuits, c'est que ça donne l'occasion d'organiser des mini-confs de rédaction à peu de frais. Nous ne nous leurrons pas : hier, Lyle et moi-même étions venus pour discuter business, saluer quelques attachés de presse, soigner notre réseau sur un fond musical pas trop dégueu.

 

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Comment ça ? Vous ne me croyez pas ? Bon ok, c'est vrai qu'on n'est pas très forts, dans le genre. On est même un peu cons, puisqu'on a été jusqu'à écouter les concerts avec un intérêt réel. Et il en fallait de la bonne volonté, pour écouter la post-grunge-pop de Sheraff. Pas que ç'ait vraiment été mauvais, on ne peut pas dire ça. Mais ce n'était pas très bon non plus. On sentait bien un potentiel mélodique, mais le tout manquait de maîtrise, de présence (vocale, notamment), et plus généralement de ce petit truc qui fait qu'entre deux premières parties on va en retenir l'une plutôt que l'autre. Précisons qu'assez paradoxalement, on y allait avec pas mal d'entrain, ce qu'on peut entendre sur le myspace du groupe étant franchement sympa. Peut-être tout simplement que Sheraff manque encore d'expérience scénique, et que cela s'arrangera au fil du temps. Si l'on arrive à retenir leur nom, on les reverra avec plaisir.

 

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Concernant Harlem, les choses sont évidemment différentes. On savait d'ores et déjà que ç'allait être rapide, fun, cool et rafraîchissant. Ce fut le cas, et on pourrait presque en rester là. La musique du groupe est vive et viscérale, sans fioritures... pas le genre qui se prête à une longue analyse. Plutôt qui s'apprécie en souriant et en sirotant une bière (ou un perrier...), en échangeant avec son rédacteur en chef des petits coups d'oeil entendus. Pas de chance, ma femme était là hier soir. Je le précise car il m'a semblé que Harlem jouait la musique idéale pour emballer, mais ça tombait mal ce soir-là. Du coup comme un con, j'ai dû écouter le concert en entier - presque exclusivement centré sur leur excellent dernier album (dument chroniqué sur Le Golb). J'allais écrire "hélas". Ce n'est pas très juste : Hippies est tout à fait brillant et se taper des 'Someday Soon', 'Friendly Ghost' et 'Gay Human Bones' est une punition qui donne envie de tendre les fesses plus souvent. Il fallait comprendre par là que le premier opus, Free Drugs :-), est tout aussi excellent et aurait mérité plus qu'un titre (dont je n'ai pas su retrouver le titre, d'ailleurs... les effets secondaires du perrier, sans doute). Un petit bémol qui s'inscrit dans le bémol plus général de la courte durée. Mais il est vrai qu'on ne va pas se mettre à demander aux groupes de garage de jouer une heure et demi, hein.

 

Très bonne soirée.

 

Thomas

 

http://www.myspace.com/harlemduh

http://www.myspace.com/sheraff 

 

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