Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Neverever - Angelic Swells

 

neverever.jpg

Label : Slumberland

Sortie : 25/05/10

Format : CD

Disponible : Import

Quand l'écossais Wallace Meek (ex-Bricolage) et l'américaine Jihae Simmons (ex-The Royal We) se rencontrent au pays du monsieur, se marient et décident de s'installer à Los Angeles, la ville d'origine de la dame, que font-ils après ? Ils créent un nouveau groupe, Neverever, capable de mêler le côté pop décalé des groupes écossais avec 50 ans d'histoire musicale américaine et sortent un disque chez Slumberland, label synonyme en ce moment de pop de qualité mais franchement rétro ! La couverture carrément kitsch et accumulant les clichés d'une certaine idée de l'Amérique vous fait peur ? Rassurez-vous, DLMDS a testé Angelic Swells pour vous !

 

A mi-chemin entre les 60's (des Ronettes au Merseybeat) et les 80's (des Pastels à Siouxsie) sans oublier quelques notes prog ou glam, et en ne reculant jamais sur les "Hou Hou", les "woo woo" ou les riffs de guitare éculés, la musique de Neverever ne conviendra sans doute pas à ceux qui cherchent éperdument des groupes "différents" mais satisfera même les plus difficiles des amateurs d'indie pop raffinée et bien écrite tout en réveillant le yéyé qui est en eux (mais si, mais si, inutile de nier...). Il n'est ainsi pas difficile d'imaginer qu'un morceau comme 'Teardrop Tattoo' aurait été "subtilement adapté" (massacré quoi) dans notre belle langue à cette époque.

 

La grande question reste finalement de savoir pourquoi acheter un tel disque mineur d'un groupe inconnu en 2010 quand on possède déjà (ou qu'on pourrait/devrait se procurer) les nombreux chefs d'oeuvres des diverses époques dans lesquels il puise son inspiration. Et la réponse ne peut dépendre que de ce que vous attendez de votre discothèque : un catalogue de "grands" disques ou plus que ça ? Neverever n'égale pas les plus grands ? Certes non, mais il vous propose de sacrées bonnes chansons, qui vous feront taper du pied et remuer les épaules, frapper dans les mains en reprenant des passages en choeur, siffloter nostalgiquement... Et Angelic Swells se révèle très varié, puisqu'on navigue d'un genre à l'autre, par exemple d'une power-pop musclée ('Cowboys and Indians') à une ballade au violon larmoyant ('16th wonder'), mais toujours en prenant de très bons moments de plaisir, le long de cette balade sur les rivages bien toilettés et modernisés du passé.

 

Et au final, la seule chose qui empêche de recommander sans réserve ce fort joli disque qui s'écoute comme du petit lait, c'est le chant de Jihae Meek qui manque par trop d'ampleur et de douceur pour rendre ces charmantes chansonnettes tout à fait indispensables.

 

lyle

 

jauge7.jpg

 

 

 

 

 

 

http://www.myspace.com/nevereverla

Commentaires

j'ai pas trop trop accroché sur ce disque pourtant j'aimais beaucoup Bricolage
disons que je fais un blocage sur la voix que je trouve souvent forcé

par exemple les deux morceaux sortis précédemment par le groupe Champagn Socialists sonnaient mieux que les versions sur cet album
mon morceau préféré je pense que c'est la reprise des Plimsouls

bon je l'écouterais mieux pour voir si je passe pas à coté quand même

Écrit par : alex twist | 10/08/2010

Répondre à ce commentaire

En fait je n'ai jamais accroché ni à Bricolage ni à The Royal We mais là, pour moi, ça fonctionne. Mais je comprends que la voix ne plaise pas...

Écrit par : lyle | 15/08/2010

Répondre à ce commentaire

Les commentaires sont fermés.