UNKLE - Where Did The Night Fall
Label : Surrender All Sortie : 10/05/10 Format : CD Disponible : Partout | Le nouvel Ovni du collectif UNKLE est sorti, et en lançant l’album, on est en mesure de se demander ce qui nous attend. En effet, depuis la formation du collectif, ils n’ont cessé de proposer des choses différentes, sortant des sentiers battus, publiant des pépites sonores avec des invités tous plus prestigieux les uns que les autres (DJ Shadow, Josh Homme de QOTSA, Geoff Barrow de Portishead ou encore Thom Yorke de Radiohead, pour ne citer qu’eux). Le constant renouvellement des contributions, des producteurs et des sonorités, en gardant pour seul point directeur une ossature trip hop, a fait d’UNKLE l’un des groupes les plus intéressants de la scène alternative depuis 1998 et la sortie de Psyence Fiction, chef d’œuvre qu’il est de bon ton de (re)découvrir à l’occasion de cette nouvelle sortie. Apres une première écoute et un rapide aperçu des artistes ayant contribué à ce nouvel album, la sentence tombe. Cette année ce seront des touches rock et psychédélique qui viendront se coller dans nos oreilles. Une électro léchée et navigant aisément dans des sphères où on ne l’attend pas forcément. Dès le second titre (le premier n’étant qu’une courte intro) 'Follow Me Down', des ambiances orientales s’installent et nous aspirent vers les limbes contemplatifs. Les thèmes se font ensuite changeants, plus ou moins envoûtants, mais avec une composante commune très aérienne. Tout s’enchaîne très vite, avec aussi un je-ne-sais-quoi de positif dans la musique. Je trouve cet album profondément optimiste et encourageant sans arriver à savoir pourquoi. L’album ne manque pas de morceaux de très bonne facture, 'Caged Bird' ou encore les deux morceaux sur lesquels Gavin Clark est présent, 'Falling Stars' et 'The Healing'. Tout se déroule sans accroc, sans réel moment de folie ni trait de génie, mais avec une qualité générale remarquable. La redescente sur terre en fin d’album est lente et agréable, avec un titre mélancolique, nous laissant content de ce voyage mais nourrissant quelques regrets que ce soit déjà fini. Eh oui, j’avais pourtant annoncé la couleur en parlant de psychédélisme. Bien évidemment, le caractère de ce genre de musique ne plaira pas à tout le monde, mais qui s’en souciera ? Surement pas James Lavelle qui continue à remplir tous les amateurs de trip hop de bonheur. Les amateurs de balades planantes non plus. J’en fais partie, et suis résolument content après chaque écoute et encore plus après cette chronique. Si quelqu’un a une explication, qu’il la garde, ce sentiment est trop bon pour l’expliquer rationnellement.
Tireub
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16:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
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