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Idlewild - The Collection

 

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Label : EMI

Sortie : 26/04/10

Format : CD

Disponible : Partout

On peut se demander quel intérêt (autre que de gratter quelques sous supplémentaires sur le dos d'un groupe qu'on a viré) présente The Collection la nouvelle compil d'Idlewild. Le fan aura déjà tous les titres qu'ils proviennent d'albums ou de singles pas franchement collector. Et l'amateur occasionnel aura toutes les raisons de préférer le Best Of sorti il y a trois ans où sont présents tous les « tubes » (dont 7 des titres présents ici). Ce nouveau disque paraissant donc redondant et inutile, on peut juste se demander « pourquoi ? »

 

Et puis on l'écoute et l'évidence est là : Idlewild est (était (?) vu que le groupe vient d'annoncer un hiatus) un putain de bon groupe de rock comme seuls les britanniques savent en créer, mélangeant énergie libératrice et mélodies imparables, violente colère et refrains en forme d'hymnes. Bref un groupe dans la lignée des Buzzcocks, Undertones, Wire... bien qu'en un peu plus mineur. Comment ne pas reprendre en choeur 'Little Discourage' ou 'Actually It's Darkness', de ne pas avoir envie de se jeter dans la fosse sur 'Roseability' ou 'Everyone Says You're So fragile'...

 

Après plusieurs écoutes, on est frappé par une évidence : l'incroyable cohérence de cette collection. Malgré les années d'écart entre les compositions, les différents producteurs et le départ d'un membre important, elle sonne véritablement comme un album et pas comme une compil. Et quel album ! Les titres s'enchaînent d'une façon étonnamment naturelle, mélangeant subtilement morceaux de bravoure et de répit, une face B comme 'No Generation' ne jurant pas, bien au contraire après trois des principaux singles du groupe. Et cela permet aussi de relativiser cette impression qu'on avait eu de voir le groupe perdre son mordant pour devenir un sous-REM, 'I'm Happy To Be Here Tonight' montre bien plus cette influence en 1998 que 'Too Long Awake' ou 'El Capitan' en 2005.

 

The Collection est peut-être inutile, mais cela fait un bien joli point de départ pour ceux qui souhaiteraient découvrir un des meilleurs groupes de ces 15 dernières années.

 

lyle

 

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Il y a les grands groupes, il y a les mauvais groupes, et puis il y a les autres, ceux dont on ne parle jamais, ceux qui dans le fond ne servent à rien mais qui paradoxalement constituent l'essentiel de la production annuelle. Appelons-les groupes mineurs. Ou tenez : groupes de seconde division. Voilà : aujourd'hui, nous allons vous parler des résultats de L2. Car figurez-vous qu'en L2, il y a parfois de très beaux matches, aussi. Qui n'attirent pas les caméras, qui ne sont pas très glamours, où de bonnes équipes se contentent de faire de bons matches. Idlewild, c'est exactement ça. Une équipe de haut de tableau de L2, dont il est arrivé que l'on dise au détour d'un match de Coupe de la Ligue qu'elle aurait largement sa place en L1. Même si dans le fond, cela n'aurait pas eu le même sens. Et puis il faut voir le bon côté des choses : cantonnés à leur rôle de meilleur des groupes mineurs, les Écossais ne sont certes jamais devenus le Barça, mais ils ont échappé à un destin à Placeb... euh, PS-G. On n'a peut-être jamais eu envie de porter un de leur t-shirt, mais on n'a jamais non plus eu honte d'aller au stade les applaudir.

 

Comme souvent avec ce genre de compilation, The Collection a l'avantage de tout remettre à niveau, réduisant le parcours de ce club un peu oublié à ses plus grands moments et omettant le reste. C'est sans aucun doute le meilleur moyen de l'aborder (c'est d'ailleurs probablement le meilleur disque d'Idlewild), à la condition expresse de sauter les (rares) ballades, vraiment trop chiantes et niaises. En même temps, on sera bien d'accord sur le fait que découvrir Idlewild n'est en rien une nécessité, juste un de ces petits trucs futiles qui rendent la vie plus douce. Un peu comme les matches de L2, quoi.

 

Thomas

 

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http://www.myspace.com/idlewild

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