We Were Promised Jetpacks - The Last Place You'll Look
Label : Fatcat Sortie : 12/04/10 Format : CD Disponible : Import | Fatcat continue son exploration de l'indie-rock écossais puisque après The Twilight Sad et Frightened Rabbit, ce sont les We Were Promised Jetpacks qui sont de retour, pas pour un nouvel album mais juste pour un EP au titre facilement susceptible d'inciter aux mauvais mots d'esprits.
Deux / trois premières écoutes : mouais, c'est gentillet mais un peu mou. Et puis il y a deux titres déjà entendus non ? Regard sur la pochette : ah oui, il y a deux titres de l'album, 'Short Burst' et 'This is my house, this is my home', réarrangés. Ils sont sans doute moins rock et plus lyriques, mais toujours pas inoubliables (quoique suffisamment mémorables pour évoquer vaguement quelque chose...) Ah, la pochette m'apprend aussi qu'il y a cinq titres. Il y en a donc un qui a dû m'échapper. Un passage supplémentaire, et effectivement, 'The walls are wearing thin' est un instrumental court et techniquement parfait mais qui ne fait aucun effet...
Près d'une dizaine d'écoutes maintenant et toujours rien de marquant. Certes on dresse l'oreille quand ça s'énerve un peu sur 'A far cry', sans doute le titre le plus notable, et quand survient "Your silence is bearable But only in short bursts" sur... 'Short Bursts' mais pour le reste, il ne se passe pas grand chose. Les We Were Promised Jetpacks sont des musiciens compétents, la batterie claque tellement bien qu'on aimerait qu'elle soit plus présente, le violon qui apparaît de temps en temps apporte une jolie touche mélancolique mais la voix et les chansons restent bien trop ordinaires pour sortir du lot dans un genre surpeuplé.
Alors on félicitera le groupe pour s'être essayé à une pop/rock épique refusant la facilité de flirter avec les deux poids lourds (et indigestes) du genre (Coldplay et Muse pour ne pas les citer) mais il est probable que quand on cherchera un bon disque du genre, le prochain We Were Promised Jetpacks sera un des derniers endroits où on ira chercher...
lyle
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12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
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