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Lauter + Karaocake, l'International, le 9 mars 2010

 

Pour son dixième anniversaire, le label Clapping Music organise une petite série de concerts. Excellente occasion de voir enfin l'auteur d'un de mes albums préférés de l'an dernier dont j'ai réussi à rater systématiquement les passages à Paris ces 2/3 dernières années.

 

Premier à entrer en scène, le trio Karaocake va tenter de nous réchauffer dans cette énième vague de froid d'un hiver qui n'en peut plus de s'éterniser (ceci dit, le froid n'est pas vraiment un problème quand l'International est bondé comme ce soir) avec son électro-pop minimaliste. Des beats sautillants, un bon vieux clavier Casio, une voix féminine vaguement absente et hop, c'est parti pour une demi-heure très efficace (ça sautille dans la salle) dans le genre. Dommage que le genre ne soit pas ma tasse de thé...

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Accompagné d'un seul batteur, c'est au tour de Lauter d'occuper la scène. Ceux qui ne verraient en lui qu'un folkeux barbu de plus (et qui donc n'aurait pas écouté attentivement son excellent et foisonnant double album sorti l'an dernier The age of reason) auraient du être là, leurs certitudes auraient alors sérieusement été remises en cause. Car aujourd'hui, Lauter sera rock : la batterie tape, la guitare s'excite avec un son bien lourd et le chant est bien plus sombre que sur disque. Ca sera un concert court, nerveux et excitant, avec par moment un côté rêche et poisseux, entrecoupant des passages beaucoup plus clairs et reposants. Si certains titres comme 'In our heads' s'en retrouvent sérieusement modifiés, ils n'en perdent rien de leur force et prennent même une vie nouvelle.

 

C'est le moment d'ouvrir une grande parenthèse, par encore évoquée dans les billets concerts en ce lieu (-oui, je suis un peu trop littéral parfois- Mesdames, Messieurs, si pour discuter vous pouviez rester au bar à l'étage ou dehors -oui, je sais il fait froid mais comme vous ne semblez plus en pouvoir d'attendre le moment où vous allez enfin pouvoir griller cette cigarette que vous avez déjà dans les mains- au lieu de converser, fort bien entendu, sinon on ne vous entendrait pas, et sans interruptions, à deux mètres de la scène, ça serait sympa, merci)

Voilà, c'est juste que parfois il devient difficile de profiter d'un concert dans ces conditions et quand il est de la qualité de celui-là, c'est franchement frustrant. Et si sur 'That's Rock'n'Roll' Lauter s'exclame "wish I was born in the fifteen, raised by by the sound of my heroes", on a envie de lui crier "nous on préfère que tu sois là, maintenant, avec tes putains de bonnes chansons". En espérant maintenant pouvoir le revoir bientôt dans d'autres circonstances et avec un set plus long.

 

Que Reveille me pardonne, mais la fatigue et le bruit (l'International bourré jusqu'à la gueule doit être un des lieux les plus "vivants" de Paris, où les gens te parfument à la bière en tentant de se faufiler...) conjugué à mon peu d'affinité avec les différents projets de Francois Virot m'incite à ne pas prolonger plus ma soirée. L'anniversaire de Clapping Music continue ce soir au Point FMR avec Centenaire, Yeti Lane et Clara Clara.

 

lyle

 

http://www.myspace.com/reveillereveille

http://www.myspace.com/_lauter

http://www.myspace.com/karaocake

Commentaires

Et ben, ça c'est de la grande paranthèse ^^ (je savais même pas qu'on pouvait en faire des comme ça)

Écrit par : Erwan | 10/03/2010

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Entièrement d'accord avec toi sur les thèmes évoqués ici : Lauter en concert est très, très bon ! Je l'ai vu seul en scène (mais l'avais manqué précédemment avec un batteur cette fois-ci) "In Our Heads" ?! Sublime quelle que soit la version !

Je déteste également les "spectateurs" qui discutent juste devant la scène... Idem aussi concernant les différents projets de Virot : Réveille + Clara Clara passent près de chez moi. Ce sera SANS moi :)

Écrit par : J-P. | 11/03/2010

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Les commentaires sont fermés.